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Syrie : la cité antique de Palmyre libérée de l’Etat islamique ?

L’armée syrienne affirme avoir repoussé les jihadistes du nord de la ville, mais le bilan des morts continue de s’alourdir. Le risque d’un exode massif de la population est réel face à l’expansionnisme de l’organisation terroriste, bien qu’elle ait perdu quatre de ses chefs dans une opération au sol américaine.

Un haut responsable syrien affirme dimanche que les forces de Bachar Al-Assad ont chassé l’Etat islamique du nord de la ville antique de Palmyre. « L’attaque de l’Etat islamique a été avortée et les jihadistes ont été chassés des périphéries Nord et Est », a déclaré à l’AFP le gouverneur de Homs, une province du centre de la Syrie à laquelle appartient la cité.

Cette zone avait été prise par l’Etat islamique samedi, laissant craindre le pire à l’Unesco quant au devenir des colonnades romaines, des temples et des tours funéraires de Palmyre, une ville vieille de plus de 2000 ans, inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité :

 

Des civils massacrés et un risque d’exode massif
Surtout, des dizaines de civils ont été exécutés aux abords de la cité par l’organisation jihadiste, qui sème la terreur dans tous les pans de territoire qu’elle contrôle en Syrie et en Irak. Les membres du groupe ont notamment décapité 10 villageois jeudi, à la lisière de Palmyre.
Au total, près de 300 personnes sont mortes depuis le début de l’offensive de l’Etat islamique mercredi contre la cité antique. En majorité des jihadistes et des soldats du régime syrien, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Le bilan devrait encore s’alourdir dans les prochains jours, l’Etat islamique étant bien décidé à s’emparer de ce symbole culturel qui servirait sa propagande de destruction, ainsi que ses ambitions expansionniste puisque ce territoire lui ouvrirait les portes du grand désert syrien. Le gouverneur de la province de Homs craint donc « un exode massif de la cité », qui compte 70 000 habitants.
32 jihadistes tués par une opération au sol américaine
Parallèlement, la première opération commando américaine au sol, lancée samedi dans la zone pétrolifère de Al Omar, à l’Est de la Syrie, a permis d’abattre 32 membres de l’Etat islamique. Parmi eux : quatre chefs dont Abbou Sayyaf, chargé des opérations pétrolières du groupe, l’une de ses principales sources de revenus.

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