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Un nouvel émeutier arrêté, six mois après les violences à Barbès

Paris, 30 jan 2015 (AFP) – Un homme de 31 ans, soupçonné d’avoir participé
à des violences en marge de la manifestation propalestienne interdite le 19
juillet dans le quartier parisien de Barbès, a été arrêté jeudi, a-t-on appris
vendredi de source policière.
« L’homme avait été filmé, jetant des pierres et une poubelle de la ville de
Paris sur des policiers. Le film était enregistré dans une banque de données
vidéos professionnelles », a expliqué une source policière.
Après la diffusion d’une photo extraite de la vidéo, un policier de la
Brigade anti-criminalité (BAC) de Drancy (Seine-Saint-Denis) a reconnu
formellement le suspect.
Convoqué dans les locaux de la Sûreté territoriale de Paris, l’homme de 31
ans, connu des services de police, a été placé en garde à vue jeudi.
Lors de son audition, « il a admis avoir participé à la manifestation dont
il contestait la légitimité de l’interdiction et a fini par admettre +avoir
laissé la colère prendre le dessus sur la raison+ », a ajouté cette source
policière.
Il a été déféré au parquet de Paris.
L’exploitation des images vidéo avait déjà permis l’arrestation de trois
émeutiers du 19 juillet. Un homme de 26 ans, qui avait brûlé un drapeau
israélien et jeté des morceaux de bitume sur les policiers, avait été arrêté
mi-septembre. Un autre, arrêté le 27 juillet après avoir été filmé lançant
« des projectiles contre les forces de l’ordre » à Barbès, a été condamné à
trois mois de prison ferme. Enfin, un troisième a été condamné à trois ans de
prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir détruit une camionnette de la
RATP.
La préfecture de police (PP) de Paris avait annoncé fin juillet que les
casseurs ayant sévi lors de manifestations propalestiniennes interdites les 19
et 26 juillet seraient « prochainement interpellés ».
Près de 110 personnes avaient été interpellées à l’issue de ces deux
rassemblements, qui s’étaient tenus dans le quartier de Barbès le 19 juillet
et place de la République le samedi suivant. Une dizaine d’entre elles ont été
condamnées par la justice, dont certaines à des peines de prison ferme.

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