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Israël en guerre : le Qatar dément avoir voulu réévaluer son accord de sécurité avec les États-Unis, après la frappe israélienne à Doha

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Israël en guerre : le Qatar dément avoir voulu réévaluer son accord de sécurité avec les États-Unis, après la frappe israélienne à Doha

000_PB5OS[1]Dans un communiqué, le Qatar a fermement démenti les informations relayées par le site américain Axios, qui a affirmé que l’émirat envisagerait de réexaminer son partenariat de sécurité avec les États-Unis, suite à la frappe israélienne contre les dirigeants du Hamas qui a eu lieu mardi à Doha.

Le Qatar a qualifié ces affirmations de « totalement fausses » et « d’une tentative de semer la discorde » entre l’émirat et les États-Unis.

Dans son article, Axios a informé que le premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani a informé la Maison-Blanche que le Qatar considère l’attaque israélienne comme un « acte de trahison » de la part des États-Unis.

En outre, Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani aurait déclaré à l’envoyé spécial Steve Witkoff que le Qatar procéderait à « une évaluation approfondie de son partenariat de sécurité » avec les États-Unis, « et trouverait peut-être d’autres partenaires ».

Parallèlement à ces informations, une source proche du dossier a déclaré au Jerusalem Post que Les États arabes tiendront un sommet d’urgence la semaine prochaine à Doha, suite à l’attaque israélienne.

L’attaque israélienne qui a eu lieu mardi avait pour but d’éliminer la délégation du Hamas qui s’était réunie au Qatar pour discuter de la proposition de Donald Trump pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quelques minutes après l’attaque, le média saoudien Al-Hadath avait informé que Khalil al-Hayya, Zaher Jabarin, Khaled Mechaal et Nizar Awadallah ont été éliminés lors de la frappe israélienne au Qatar. Cette information n’a toujours pas été confirmée.

Selon les analyses de l’establishment israélien relayées par les médias israéliens, les principales cibles de l’opération auraient survécu à l’attaque. Seuls des membres de familles et des collaborateurs éloignés auraient été tués dans les bombardements.

Par ailleurs, le Hamas a fait savoir, quelques heures après l’attaque, que cinq de ses membres avaient été tués dans l’attaque, dont le fils de son chef de file en exil à Gaza et négociateur en chef, Khalil al-Hayya. Le groupe terroriste palestinien avait aussi indiqué que ses principaux dirigeants avaient survécu.

Cette opération israélienne, dont le succès n’est pas encore connu, a une conséquence drastique pour les négociations de cessez-le-feu à Gaza : Après l’attaque à Doha, Le Qatar a annoncé qu’il suspend ses efforts de médiation entre Israël et le Hamas en vue d’un accord pour la libération des otages et un cessez-le-feu à Gaza.

L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.

L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 48 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

Eliran COHEN pour Israel Actualités

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