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Video de manifestations pro Palestinienne dans certaines Capitales européennes Madrid, Dublin, Copenhague …

Alain SAYADA

Alain SAYADA

Rédacteur en Chef d’Israël Actualités

Jérusalem 10h29

Quand la rue européenne se drape du drapeau palestinien et cache son vrai visage

Quand la rue européenne se drape du drapeau palestinien et cache son vrai visage

Samedi, l’Europe a vu défiler des foules immenses. Rome, Barcelone, Madrid, Dublin, Paris, Copenhague, Londres… partout la même marée de drapeaux palestiniens, la même rhétorique accusatrice, la même indignation calibrée. Les chiffres sont impressionnants : 250 000 à Rome, 170 000 en Espagne, des millions d’Italiens en grève. On pourrait croire à un sursaut humaniste. Mais derrière l’apparente solidarité avec Gaza se cache un venin bien plus sombre : l’antisémitisme politique et assumé.

À Rome, on a pu lire des pancartes glorifiant le Hamas et le Hezbollah. Une bannière appelait à la mort de Tsahal, comme si l’extermination des soldats juifs était un mot d’ordre acceptable dans une capitale européenne. À Barcelone et Madrid, les slogans parlaient de « génocide » et de « guerre raciste », amalgamant Israël à l’Allemagne nazie, effaçant d’un coup de plume l’histoire et les souffrances de la Shoah. Les organisateurs avaient demandé des drapeaux palestiniens ? Ils ont eu en prime l’étalage d’une haine qui dépasse largement la critique légitime d’un gouvernement.

L’opposition italienne a cru bon de défiler aux côtés de ces slogans infâmes. Le député Riccardo Magi accuse Giorgia Meloni d’inaction et de complicité. Mais de quelle complicité parle-t-il ? Celle de ne pas céder au chantage de la rue, de ne pas se rallier à une reconnaissance précipitée d’un État palestinien contrôlé par le Hamas ? La vérité est qu’une partie de la gauche européenne a choisi de faire alliance, volontairement ou par lâcheté, avec des forces qui ne veulent pas la paix mais la destruction d’Israël.

Il faut le dire clairement : ces manifestations n’étaient pas toutes des appels sincères à la paix. Elles furent aussi le théâtre d’une complaisance vis-à-vis du terrorisme, d’une justification du 7 octobre, d’une haine anti-juive recyclée sous le masque de l’antisionisme. Les Européens qui, en 2025, hurlent dans les rues « mort à Tsahal » sont les mêmes qui, hier, hurlaient « mort aux Juifs ».

À force de céder à ces foules, nos démocraties jouent avec le feu. Laisser prospérer de tels slogans, c’est accepter que la violence antisémite retrouve droit de cité sur le Vieux Continent. L’histoire nous a appris où mènent ces complaisances. L’Europe devrait le savoir mieux que quiconque.

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