Bourget 2025 : Le Président Macron veut isoler Israël, l’industrie de défense Israélienne prise pour cible
Par Alain Sayada – Analyste géopolitique, à Israel Actualités
À la veille de l’ouverture du prestigieux Salon aéronautique du Bourget, la scène internationale assiste à une décision à la fois inédite, politique et lourdement symbolique. À la demande expresse du Président de la Réoublique chef des armées, les organisateurs de l’événement ont sommé les entreprises israéliennes de retirer leurs systèmes d’armement offensifs, installés depuis plusieurs jours dans leurs pavillons.
Israël, par l’intermédiaire du directeur général du ministère de la Défense, le général de réserve Amir Baram, a fermement refusé de s’exécuter, dénonçant une décision « scandaleuse » et sans précédent dans les relations de coopération militaire entre pays démocratiques.
Un mur noir, symbole d’un malaise diplomatique
La riposte française fut aussi spectaculaire que discrète : une cloison noire a été érigée de nuit autour des stands israéliens, isolant visuellement les entreprises de défense comme Rafael, IAI, Elbit Systems ou IMI. Une mise à l’écart physique, concrète, jamais vue dans l’histoire du salon, alors même que les pavillons turcs et chinois, eux, n’ont subi aucune restriction comparable.
« Cette action unilatérale a été menée en pleine nuit, après l’aménagement des stands par nos équipes », déplore le ministère israélien dans un communiqué cinglant.
Analyse : entre rivalité commerciale et pression politique
La France invoque des « considérations politiques » pour justifier sa décision. En réalité, l’arrière-plan est double :
- Commercial, car les systèmes israéliens (Iron Dome, Spike, SkyStriker, etc.) concurrencent directement les offres françaises (MBDA, Nexter, Thales).
- Politique, car l’opinion européenne, sous pression d’une partie de sa classe politique, voit d’un mauvais œil la légitimité croissante des opérations israéliennes en Iran. et surtout le président Macron a peur que la rue pro palestinienne s’enflamme en France.. quel manque de courage d’un président ainsi que de son ministres des affaires étrangères Jean Noel Barrot
Mais au moment où l’Iran accélère ses projets nucléaires et où Israël neutralise ses infrastructures clés à Ispahan et Natanz, cette mise à l’écart sonne comme une trahison géopolitique.
En lâchant Israël, le président Macron abandonne tout simplement l’Europe. En prenant position pour le régime des mollahs, il semble ignorer la situation des deux otages qui sont emprisonnés en Iran depuis trois ans.
Une double faute stratégique
- Diplomatique : en isolant Israël, la France affaiblit l’un de ses rares partenaires fiables au Moyen-Orient, à un moment où la région est au bord de l’embrasement. Le président Macron préfère avoir comme allié le Hamas, le Hezbollah, les Houtis ou bien le nouveau président Syrien issu de Al-Qaïda et de Daesch, sans oublié les frères musulmans, voila donc les nouveaux amis du Président
- Éthique : l’Europe préfère cacher les armes qui protègent les civils, plutôt que d’assumer leur efficacité dans la lutte contre les régimes théocratiques nucléarisés.
Conclusion : la neutralité n’est pas la cécité
En tentant de « neutraliser » la visibilité d’Israël, la France prend une posture qui n’a rien de neutre. la voie heureusement du Président n’est plus écouté à travers le monde… alors que le monde est au bord du cataclysme.. Monsieur préfère provoquer le Président Americain Donald Trump
Le président Macron envoie un message : dans la guerre contre les mollahs iraniens, i préfère détourner les yeux… et protéger ses parts de marché.
Rappelons une évidence : sans l’action militaire d’Israël, l’Iran disposerait peut-être déjà de plusieurs ogives nucléaires.
Plutôt que d’isoler l’État hébreu, l’Europe ferait mieux de dire merci à l’état d’Israël et à son Premier Ministre Benjamin Netanyahu pour faire le sale boulot à sa place, nous savons que l’échelon Militaire français est d’accord mais par devoir de réserve, ils ne peuvent s’exprimer.
Quand Macron choisit la guerre économique contre un allié stratégique
Je finirai par une vérité que beaucoup pensent tout bas :
Alors qu’Israël mène une guerre existentielle contre un ennemi commun à l’Occident — le régime des mollahs iraniens —, le président Macron, lui, semble avoir choisi une autre bataille : une guerre économique contre Israël. en justifiant aux mollah Iraniens, qu’il a refusé d’apporter son soutien à Israël comme si aujourd’hui la France a besoin de se justifier
Ce n’est pas la France qui agit ainsi. C’est son président.
Et face à ce double discours — coopérer dans les coulisses tout en dressant des murs en public —, nous avons le droit de dire que nous croyons rêver.
À titre personnel, j’ai parfois l’impression de ne plus vivre dans le même monde que celui de M. Macron, un monde où la morale est inversée, où l’agresseur est ménagé, et où le défenseur est isolé.
Oui, il va encore falloir tenir en France avec lui. Et ce sera long. Très long.
Alain SAYADA