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Le gouvernement israélien va approuver ce dimanche matin un plan d’urgence pour accélérer l’Alya de juifs de la Diaspora, et d’Europe en particulier. Les ministres ont pris note de l’aggravation des actes antisémites en Europe et du sentiment d’insécurité personnelle des Juifs. Le gouvernement considère aussi que la crise politique en Ukraine exige un effort particulier et urgent pour encourager l’émigration des Juifs. IMPACT ÉCONOMIQUE Les chiffres 2013 de l’Alya ont confirmé l’augmentation de l’immigration : 16.884 Juifs se sont installés en Israël, dont 4.026 en provenance de Russie, 2.904 de France, 2.186 des Etats-Unis et 1.917 d’Ukraine. Au-delà de l’aspect politique ou idéologique de l’Alya, le gouvernement israélien met aussi l’accent sur son impact économique : « des études ont prouvé que chaque immigrant qui arrive en Israel relève le produit national et améliore l’économie israélienne » précise un document remis aux ministres. Pour encourager l’Alya, le gouvernement débloque un budget de 60 millions de shekels (12 millions d’euros) réparti sur les dix-huit mois à venir, de juillet 2014 à décembre 2015. Ce budget sera ventilé, à parts égales, en deux directions : un « Plan d’encouragement de la Alya d’Europe » et un « Projet national pour l’encouragement de l’Alya du monde entier ». PRIORITÉ À L’EMPLOI Le gouvernement israélien est conscient que l’intégration professionnelle est une des clés principales de la réussite de l’Alya. C’est pourquoi les ministres ont donné soixante jours au ministère de l’Immigration et de l’Intégration pour préparer un plan visant à éliminer les obstacles à l’emploi des nouveaux immigrants en Israël. C’est sans doute la première fois que le gouvernement israélien se fixe pour objectif explicite d’encourager l’emploi des immigrants. La décision gouvernementale précise que la priorité devra être donnée « aux questions de l’obtention du permis d’exercer pour certaines professions, de la reconnaissance d’une expérience professionnelle obtenue à l’étranger ainsi que de l’emploi d’immigrants dans la fonction publique ». JUIFS DE FRANCE : FORT POTENTIEL D’ALYA Par ailleurs, un document préparé par l’Institut de Politique du Peuple juif (The Jewish People Policy Institute) et remis aux ministres israéliens, fait le point de la situation de communautés juives de la Diaspora en 2014, et de leur potentiel d’Alya. Concernant les 500.000 Juifs de France, le rapport indique que « entre 50 et 75% des Juifs de France considèrent qu’ils ont une possibilité d’émigrer dans le futur ; beaucoup d’entre eux auraient déjà émigré si Israël reconnaissait leurs diplômes universitaires et leurs capacités professionnelles, comme cela se passe dans l’Union européenne, au Canada et en Australie ». Le gouvernement israélien semble avoir entendu le message. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Le gouvernement israélien va approuver ce dimanche matin un plan d’urgence pour accélérer l’Alya de juifs de la Diaspora, et d’Europe en particulier.  Les ministres ont pris note de l’aggravation des actes antisémites en Europe et du sentiment d’insécurité personnelle des Juifs. Le gouvernement considère aussi que la crise politique en Ukraine exige un effort particulier et urgent pour encourager l’émigration des Juifs.  IMPACT ÉCONOMIQUE  Les chiffres 2013 de l’Alya ont confirmé l’augmentation de l’immigration : 16.884 Juifs se sont installés en Israël, dont 4.026 en provenance de Russie, 2.904 de France, 2.186 des Etats-Unis et 1.917 d’Ukraine.  Au-delà de l’aspect politique ou idéologique de l’Alya, le gouvernement israélien met aussi l’accent sur son impact économique : « des études ont prouvé que chaque immigrant qui arrive en Israel relève le produit national et améliore l’économie israélienne » précise un document remis aux ministres.  Pour encourager l’Alya, le gouvernement débloque un budget de 60 millions de shekels (12 millions d’euros) réparti sur les dix-huit mois à venir, de juillet 2014 à décembre 2015. Ce budget sera ventilé, à parts égales, en deux directions : un « Plan d’encouragement de la Alya d’Europe » et un « Projet national pour l’encouragement de l’Alya du monde entier ».  PRIORITÉ À L’EMPLOI  Le gouvernement israélien est conscient que l’intégration professionnelle est une des clés principales de la réussite de l’Alya. C’est pourquoi les ministres ont donné soixante jours au ministère de l’Immigration et de l’Intégration pour préparer un plan visant à éliminer les obstacles à l’emploi des nouveaux immigrants en Israël.  C’est sans doute la première fois que le gouvernement israélien se fixe pour objectif explicite d’encourager l’emploi des immigrants. La décision gouvernementale précise que la priorité devra être donnée « aux questions de l’obtention du permis d’exercer pour certaines professions, de la reconnaissance d’une expérience professionnelle obtenue à l’étranger ainsi que de l’emploi d’immigrants dans la fonction publique ».  JUIFS DE FRANCE : FORT POTENTIEL D’ALYA  Par ailleurs, un document préparé par l’Institut de Politique du Peuple juif (The Jewish People Policy Institute) et remis aux ministres israéliens, fait le point de la situation de communautés juives de la Diaspora en 2014, et de leur potentiel d’Alya.  Concernant les 500.000 Juifs de France, le rapport indique que « entre 50 et 75% des Juifs de France considèrent qu’ils ont une possibilité d’émigrer dans le futur ; beaucoup d’entre eux auraient déjà émigré si Israël reconnaissait leurs diplômes universitaires et leurs capacités professionnelles, comme cela se passe dans l’Union européenne, au Canada et en Australie ». Le gouvernement israélien semble avoir entendu le message.  Jacques Bendelac (Jérusalem)