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Gaza : révélations sur un « massacre » Mais qui en parle ? Presque personne, car ça va à l’encontre de ce qu’on veut entendre.

La vérité sort de la bouche de Hamas. Un de ses principaux porte-parole a annoncé que sur les 60 Palestiniens tués par les tirs israéliens « 50 étaient membres du Hamas » ! Des combattants donc…

On est loin de la foule présentée comme pacifique et désarmée, loin des civils innocents massacrés par Tsahal. Le gouvernement israélien s’époumonait à le dire depuis des jours.

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La presse de l’état hébreu expliquait en détail comment les tireurs d’élite de l’armée ciblaient, le plus précisément possible, les activistes du Hamas repérés par les drones dans la foule. Qui les écoutait ?

Quelques lignes quand même dans Libération. L’envoyé spécial du journal s’est rendu dans l’enclave palestinienne et là, force lui a été de se rendre à l’évidence. D’autres porte-paroles du Hamas lui ont confirmés que les 50 morts étaient bien des membres de l’organisation palestinienne.

Explication avancée pour cet aveu qui fait voler en éclats la stratégie médiatique du Hamas sur les innocents massacrés : l’organisation d’Ismaël Haniyeh est en rivalité ouverte avec le Fatah de Mahmoud Abbas et a absolument besoin de mettre en avant le sacrifice de ses militants.

Gaza : révélations sur un "massacre"

L’envoyé spécial de Libération déplore que Netanyahou « capitalise » sur l’aveu du Hamas. Car la seule personne haïssable dans cette affaire, c’est lui. L’homme à abattre. L’homme à insulter.

La presse anglo-saxonne a une tradition qu’ignore dédaigneusement la presse française : le follow-up. Ce qui implique qu’on suive, plusieurs jours après qu’il se soit déroulé, un évènement. Et qu’on corrige une erreur, qu’on rectifie une version fallacieuse des faits. Ainsi, il y a quelques jours, on a pu lire ici même un article avec ce titre choc : « Netanyahou meilleur ennemi d’Israël ?« .

La question de savoir ce que devait faire un Premier ministre face à 30 000 personnes déchaînées voulant franchir la frontière de son pays n’y était aucunement abordée. Ça a été jugé inutile. Et c’est ainsi que le sang des Palestiniens tués le long de la clôture séparant leur enclave de la frontière avec Israël continuera à retomber sur la tête des Israéliens. Mais ça, les Juifs ont l’habitude depuis 2000 ans…

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Source : Altantico.fr

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