Israël en guerre : le médiateur américano-palestinien affirme qu’il y a « actuellement des signes positifs » pour arriver à un accord de cessez-le-feu à Gaza
Dans une interview accordée à la chaîne saoudienne Al Arabiya, le médiateur palestino-américain Bishara Bahbah a révélé les détails des efforts en cours pour promouvoir un cessez-le-feu et un accord de libération des otages.
Le médiateur a informé qu’il y avait « actuellement des signes positifs pour trouver une solution permanente, plus qu’il y a une semaine, où il y a deux semaines, où il y a trois semaines, où il y a vingt jours« .
« Que va-t-il se passer sur le terrain ? J’espère que le président des États-Unis sera déterminé et résolu sur cette question et qu’il mettra définitivement un terme à cette affaire », a déclaré Bishara Bahbah.
La semaine dernière, Bishara Bahbah avait affirmé que lors d’une réunion aux États-Unis dimanche dernier, il a été décidé qu’une seule proposition finale resterait sur la table. Il a indiqué avoir déjà contacté le Hamas au sujet du plan de libération de tous les otages, mais que l’organisation terroriste a émis des doutes sur la viabilité de ce dispositif.
Les propos du médiateur américano-palestinien interviennent après que Donald Trump a vivement exhorté le Hamas à libérer tous les otages israéliens pour mettre fin à la guerre, dans un post publié hier sur son réseau social, Truth.
En réponse, Izzat al-Rishq, un haut responsable du Hamas basé à l’étranger, a affirmé tard dans la nuit que le groupe terroriste palestinien « a déjà accepté le 18 août la proposition des médiateurs, basée sur le plan de Witkoff, et que Netanyahou n’a pas encore réagi ».
« Nous avons exprimé notre volonté de parvenir à un accord global, mais Netanyahou est le véritable obstacle à tout accord ; il veut une guerre sans fin », a ajouté Izzat al-Rishq.
Le cabinet du premier ministre israélien a ensuite réagi à la déclaration du haut responsable du Hamas, en rappelant les conditions du gouvernement israélien pour mettre fin à la guerre.
« Malheureusement, il s’agit d’une nouvelle manœuvre du Hamas qui n’apporte rien de nouveau. La guerre peut cesser immédiatement aux conditions fixées par le cabinet : 1. La libération de tous les otages ; 2. Le désarmement du Hamas ; 3. La démilitarisation de la bande de Gaza ; 4. Le contrôle sécuritaire israélien dans la bande ; 5. La mise en place d’un gouvernement civil alternatif qui n’endoctrine pas le terrorisme, ne le propage pas et ne menace pas Israël. Seules ces conditions empêcheront le Hamas de se réarmer et de répéter sans cesse le massacre du 7 octobre, comme il l’a promis », a déclaré le bureau de Benjamin Netanyahu.
L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.
L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 48 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.
Eliran COHEN pour Israel Actualités