Le mur de la honte : quand la France choisit le camouflage diplomatique à la vérité stratégique
Par Alain Sayada — Analyste géopolitique, contributeur régulier à Israel Actualités
À la veille de l’ouverture du Salon international de l’aéronautique et de la défense du Bourget, la France a pris une décision qui fera date — non pas dans l’innovation technologique ou la coopération industrielle, mais dans la régression diplomatique.
En exigeant de manière unilatérale et nocturne le retrait des armes offensives israéliennes des stands d’exposition, puis en érigeant un mur noir opaque devant les pavillons de nos industries de défense, le gouvernement français a choisi la politique du rideau, du silence et de l’effacement.
Cela n’est pas seulement une insulte à Israël. C’est une offense à la vérité stratégique.
Israël, seul à l’avant-poste de la sécurité mondiale
Alors que nos ingénieurs et soldats déploient depuis des mois une guerre de précision pour détruire les infrastructures balistiques et nucléaires iraniennes, Israël agit — non seulement pour sa propre sécurité, mais pour celle de l’Europe, du Golfe et de l’Occident tout entier.
Nos technologies n’ont rien à cacher. Elles ont prouvé leur efficacité en conditions réelles, dans un environnement de guerre hybride, face à un ennemi qui vise des civils, pas des militaires.
Ce que l’Europe appelle « offensif », nous l’appelons défensif par nécessité.
Quand des drones kamikazes frappent les villes israéliennes, nos systèmes répondent. Quand les centrifugeuses iraniennes tournent, nos missiles les arrêtent.
Deux poids, deux mesures
Pourquoi nos armes sont-elles jugées inacceptables à exposer, quand les pavillons turcs, chinois ou qataris ne sont pas concernés ?
Est-ce un acte de censure politique ? Ou un geste protectionniste sous couvert de morale ?
Quoi qu’il en soit, la France cède à des considérations étrangères à la sécurité et au professionnalisme qu’exige un tel salon.
Un mur ne cache pas une vérité
Ce « mur noir » érigé dans la nuit est bien plus qu’un écran physique.
C’est le symbole d’un choix dangereux : celui d’humilier un allié stratégique en pleine guerre existentielle.
Israël n’oubliera pas.
Et l’Histoire jugera ceux qui ont voulu voiler l’innovation, la vérité et l’efficacité, sous prétexte de convenance politique.
Quand les tyrans avancent, Israël agit. Quand Israël agit, certains ferment les yeux. Ce n’est pas Israël qu’ils condamnent. C’est leur propre confort.
Pour conclure, les entreprises israéliennes d’armement n’ont pas besoin du Salon du Bourget pour démontrer l’efficacité de leur technologie. Tsahal en fait la preuve sur le terrain, en luttant contre le Hezbollah, le Hamas, les Houthis et maintenant en Iran.
Cela dit, il est indéniable que c’est une honte pour le président de la République d’avoir dû intervenir pour empêcher la participation des entreprises israéliennes à cet événement.
Alain SAYADA
Analyste géopolitique, contributeur à Israel Actualités