Tribune — Hypocrisie et silence de Caroline Yadan Député groupie du Président Macron : quand la compassion devient un calcul politique
Il y a des silences qui en disent long. Pendant de longs mois, alors que des familles israéliennes vivaient dans l’angoisse et que nos otages croupissaient dans les tunnels du Hamas, Caroline Yadan – pourtant présentée comme une “voix juive” au sein de la majorité présidentielle – est restée muette comme une carpe. Pas une indignation, pas un mot fort, pas une prise de position courageuse. Rien.
Et voilà qu’aujourd’hui, les caméras s’allument, les micros s’approchent, et soudain la députée se souvient qu’il existe des otages, qu’il y a un peuple meurtri, qu’il faut “être aux côtés d’Israël”. Quel hasard… pile au moment où la communication présidentielle bat son plein, où le pouvoir cherche à se donner une posture de compassion à peu de frais.
Qu’on ne s’y trompe pas : tout cela se fait aux frais du contribuable, et surtout au prix de notre dignité collective. Car derrière ces images et ces postures, il y a des vies brisées, des familles qui n’ont jamais cessé d’attendre, et un peuple qui a été abandonné par ceux qui prétendaient le représenter.
Caroline Yadan n’est pas une exception : elle est le miroir d’un pouvoir qui parle d’“équilibre” quand il s’agit d’Israël, mais qui reconnaît unilatéralement un État palestinien en accusant israel à demi mots de génocide sans même s’interroger sur le message envoyé au Hamas, au Hezbollah et à tous ceux qui rêvent de la disparition d’Israël, en s’alliant avec ceux qui cherchent à détruire israel et de remplacer l’état de Palestine du Jourdain en non à coté d’Israel.
Macron et Yadan, même combat : celui de la duplicité. La France officielle condamne le terrorisme d’une main, et légitime ses parrains de l’autre. Elle se drape dans la morale tout en piétinant la mémoire de nos morts et la douleur de nos otages en reconnaissant l’état de Palestine adoubé par Caroline Yadan.
L’histoire jugera ces hypocrisies, cette Hypocisie de cette Députée . Mais d’ici là, notre devoir est clair : ne pas oublier qui a parlé, et surtout qui s’est tu.
Parce qu’en politique, le silence peut être une trahison, c’est la posture que Caroline a prise.

Alain SAYADA