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« Bal antisémite »: Marine Le Pen fait condamner SOS Racisme

Paris, 12 juin 2014 (AFP) –

L’ancien président de SOS Racisme Dominique Sopo a été condamné jeudi à 600 euros d’amende avec sursis pour avoir diffamé Marine Le Pen dans un communiqué évoquant la présence de la présidente du FN à un « bal antisémite » à Vienne.
Poursuivi en tant que directeur de la publication du site internet de
l’association, sur lequel avait été publié le communiqué le 28 janvier 2012, le tribunal correctionnel de Paris a en outre condamné M. Sopo à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à Mme Le Pen et la même somme au titre des frais de justice.
Présent lors du délibéré, M. Sopo a annoncé à l’AFP qu’il ferait appel du jugement, estimant sa condamnation « sans fondement », rappelant la polémique « extrêmement intense et bien documentée » dont la présence de Mme Le Pen à ce bal avait fait l’objet.  Dans le communiqué litigieux, intitulé « Marine Le Pen à Vienne, Dirty dancing », l’association antiraciste s’en prenait à la participation de la présidente du Front national à ce « bal immonde » coïncidant « avec le 67ème anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz ».

Le tribunal a estimé que les éléments soulevés par la défense sont
« insuffisants à justifier de la réputation contestée des organisateurs du bal et singulièrement du membre du parti autrichien à l’invitation duquel Marine Le Pen aurait répondu », à savoir Martin Graf, membre du FPÖ, présenté dans le communiqué notamment comme l’un des « représentants des plus durs et violents de l’extrême droite européenne ».
« Je m’insurge contre cette décision qui consacre judiciairement la
stratégie d’intimidation du Front national contre quiconque essaie de pointer son histoire véritable, ses dérives, ses accointances », a dénoncé auprès de l’AFP son avocat, Me Patrick Klugman.
Il s’agit selon lui d’une « décision extrêmement grave », un « péril sur la
liberté d’expression ».
« Très content de cette décision », l’avocat de Marine Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just a rappelé que sa cliente n’avait « pas accepté cette accusation infamante ». Selon lui, le dossier de M. Sopo pour appuyer son propos était Marine le pen« vide ».

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