ÉDITO – La France ouvre grand la porte aux réfugiés de Gaza : en Important le conflit en France
Par Alain Sayada
La France vient d’ouvrir un nouveau chapitre de sa politique migratoire : pour la première fois, l’OFPRA a accordé le statut de réfugié à des Gazaouis non couverts par l’ONU. Une décision historique, mais aussi dangereuse. Car derrière cette ouverture humanitaire se cache une réalité explosive : jusqu’à 400 000 Gazaouis pourraient désormais prétendre à s’installer en France.
Cette annonce, passée relativement inaperçue dans les grands médias, soulève pourtant une série de questions que le pouvoir politique semble refuser de poser. Pourquoi la France, seule, accepterait-elle ce que 22 pays arabes et 57 pays musulmans refusent ? Pourquoi importer un conflit dont notre pays qui subit déjà les échos violents, dans nos rues, nos écoles et nos synagogues ?
Faut-il rappeler que, selon plusieurs sondages et études, près de 80 % de la population de Gaza a exprimé son soutien au Hamas, après le massacre du 7 octobre 2023 ?
Sur 400 000 réfugiés potentiels, cela représenterait 320 000 soutiens d’un groupe terroriste dont la charte appelle à la destruction d’Israël et l’extremination des juifs. Sommes-nous prêts à prendre un tel risque ? Nous croyons rever !!
Pendant ce temps, 4 millions de Français sont mal logés, des milliers dorment dehors, et nos services sociaux, nos écoles, nos hôpitaux sont saturés. À ces problèmes concrets, le gouvernement répond par un choix idéologique, au mépris de la réalité et du bon sens.
Oui, la France a toujours été une terre d’asile. Mais l’asile suppose une exigence de loyauté envers la République, une volonté d’intégration et un rejet clair de toute idéologie violente ou communautariste. Or, l’histoire récente de l’accueil de populations issues de pays en guerre montre que l’intégration n’est pas automatique? comme nous avons pu le voir avec les réfugiés Tchetchenes, Afghans, Irakiens, Syriens etc …, surtout lorsqu’elle s’accompagne d’un rejet de nos valeurs.
Il suffit d’ouvrir les yeux sur certaines zones de France où les lois de la République reculent devant la charia, où l’antisémitisme progresse à ciel ouvert, et où les forces de l’ordre ne mettent plus un pied sans escorte.
L’Imam Hassen Chalghoumi, figure courageuse et isolée, l’a dit clairement : Israël a dix ans d’avance sur ce qui va arriver en Europe. La France est-elle prête à suivre le même chemin sans réagir ?
En prenant cette décision, le Président Emmanuel Macron ouvre une boîte de Pandore. Et ce ne sont pas les envolées lyriques d’une extrême gauche complaisante, ou bien des Macronistes, feront oublier l’essentiel : la République ne peut pas survivre sans frontières, sans courage, sans volonté politique.
Dans moins de deux ans, un nouveau Président prendra le relais. Il devra trancher. Agir. Reprendre le contrôle de notre destin. Sinon, la France ne sera plus la France, mais un territoire fragmenté, miné par les tensions communautaires et l’insécurité.
Il est encore temps d’agir. Mais il faut du courage. Et ce courage, aujourd’hui, fait cruellement défaut.
Alain Sayada