Une fois encore, la communauté juive mondiale est frappée par le terrorisme antisémite.
Cette fois, en Australie.
Plus de douze victimes, plusieurs blessés, et des morts.
Un drame de plus.
Un drame de trop.
Comme tant d’autres avant lui, cet attentat ne visait pas des individus au hasard.
Il visait des Juifs.
Uniquement parce qu’ils étaient juifs.
Une réalité que certains refusent de nommer
Depuis des années, les attentats et agressions antisémites graves commis dans les pays occidentaux présentent une constante glaçante :
ils sont perpétrés par des individus radicalisés, se réclamant d’idéologies islamistes violentes et mortifères.
Ce constat n’est ni idéologique ni polémique.
Il est documenté par les services de renseignement, les rapports de sécurité et les faits judiciaires.
Dire cela n’est pas stigmatiser une religion.
Dire cela, c’est refuser de fermer les yeux sur la réalité du terrorisme contemporain.
Le refus de nommer la menace met la communauté en danger
Ce qui choque profondément, c’est l’incapacité — ou la lâcheté — de certains responsables politiques et communautaires à nommer clairement l’idéologie qui inspire ces crimes.
Lorsque l’on parle d’“assaillants” sans jamais évoquer l’islamisme radical,
lorsque l’on dilue les responsabilités,
lorsque l’on préfère l’euphémisme au courage,
alors on commet une faute grave :
on empêche la société de se protéger.
Nommer une idéologie, ce n’est pas accuser des millions de citoyens pacifiques.
C’est identifier un danger précis pour mieux le combattre.
Ne pas le faire, c’est désarmer moralement et physiquement la communauté juive.
L’aveuglement idéologique d’une partie des élites
Pire encore, certains responsables communautaires semblent aujourd’hui reprendre, consciemment ou non, les codes idéologiques de l’extrême gauche radicale — et en particulier ceux portés par La France Insoumise — ou par une gauche dite « caviar », coupée des réalités sécuritaires.
Cette gauche là refuse de voir.
Refuse d’entendre.
Refuse de nommer.
Et pendant ce temps, les Juifs meurent.
La France n’est pas à l’abri
Ne nous racontons pas d’histoires.
Les armes circulent massivement dans certaines zones urbaines.
Les réseaux radicalisés existent.
Les services de renseignement alertent régulièrement.
Dire cela n’est pas être alarmiste.
C’est être lucide.
Ce qui s’est produit le 7 octobre,
ce qui s’est produit hier en Australie,
peut — malheureusement — se produire demain en France.
Ne pas en tenir compte relève d’une irresponsabilité coupable.
La sécurité de nos enfants doit être une priorité absolue
Dans ce contexte, organiser des événements communautaires visibles, en pleine rue, sans filtrage ni contrôle d’accès, constitue aujourd’hui un risque majeur.
Un seul individu radicalisé et armé peut transformer une fête en tragédie.
Nous n’avons pas le droit de jouer avec la vie de nos enfants.
Je le dis avec gravité :
les organisateurs portent une responsabilité morale immense.
Tout rassemblement juif non protégé est une cible potentielle.
Il est infiniment plus sage — et plus responsable — de :
-
privilégier les centres communautaires sécurisés,
-
les synagogues protégées,
-
les structures disposant de filtrage, de gardiennage et de protocoles adaptés.
Persister à organiser des événements vulnérables n’est plus de l’optimisme.
C’est de l’inconscience.
Armer ceux qui protègent nos lieux de vie
Nous appelons solennellement les responsables communautaires et les autorités compétentes à permettre aux agents chargés de la protection des lieux juifs d’être réellement armés.
Une matraque ou une bombe lacrymogène ne protègent pas face à une arme létale.
La dissuasion sauve des vies.
Notre devoir : lucidité, vérité, protection
Nous vivons une époque dangereuse.
Une époque où la communauté juive est ciblée par une idéologie qui prône sa disparition.
Il est temps de le dire clairement.
De le nommer sans trembler.
Et d’adapter nos comportements en conséquence.
Pour protéger ce que nous avons de plus précieux :
la vie de nos enfants, de nos familles, de nos frères et sœurs.
Le déni est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre.
La vérité, elle, peut encore nous sauver.
Alain SAYADA
Rédacteur en Chef d’Israel Actualités






