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Le nouveau chef de l’Etat Islamique adhère strictement à la Charia.

Le Pentagone a nié qu’al-Baghdadi avait été blessé dans une frappe aérienne, mais signale qu’il récupère. Que le Pentagone nie une vérité reste inexplicable, d’autant que si le fait est avéré il est à leur avantage. Quoi qu’il en soit, le nouveau chef présumé représente la «sagesse djihadiste» et se montre sévère quant à l’application des règles de la Charia. Biensûr, tout cela n’a rien à voir avec l’Islam.

“Abu Alaa al-Afri remplacerait al-Baghdadi comme dirigeant de l’Etat Islamique” par Roi Kais, Ynet News, 2 mai 2015:

Abou Alaa al-Afri, que l’on dit être le chef par intérim de l’État islamique depuis que le Calife Abou Bakr al-Baghdadi aurait été gravement blessé dans une tentative d’assassinat, est un personnage mystérieux sur lequel circulent très peu d’informations crédibles.

Il était le bras droit d’al-Baghdadi et même avant la blessure invalidante d’al-Baghdadi, al-Afri avait un rôle dominant dans la direction de l’organisation terroriste. Mais au-delà – on sait très peu sur lui.

Vendredi, le journal britannique le Guardian a rapporté que le chef de l’Etat Islamique Abu Bakr al-Baghdadi était immobilisé par une blessure à la colonne vertébrale, victime d’un raid aérien de la coalition sous commandement américain dans l’ouest de l’Irak au mois de mars.

Selon le rapport, al-Baghdadi est suivi par deux médecins de la ville de Mossoul, mais il se peut qu’il ne soit pas en mesure de revenir à la tête de l’organisation. Pour l’instant, du moins, son adjoint al-Afri a pris le commandement.

Que le rapport du Guardian soit exact ou non, les rapports sur les blessures graves d’al-Baghdadi se sont multipliés récemment, et la conviction que al-Afri est maintenant à la direction était admise communément  avant même le rapport de vendredi.

Al-Afri, un ancien professeur de physique dont l’âge est inconnu, est né dans la ville d’al-Khidr, à quelque 80 km au sud de Mossoul, la ville irakienne stratégique sous contrôle de  l’Etat islamique depuis l’été dernier.

Comme al-Baghdadi, al-Afri a été, pendant des années, un membre d’Al-Qaïda – l’organisation qui a donné naissance plus tard à l’État islamique.  En 1998, il est allé en Afghanistan, et plus tard  a fait son chemin dans les rangs d’Al-Qaïda. Il était loyal au chef de la branche irakienne de l’organisation, Abou Moussab al-Zarqaoui.

En 2006, al-Afri aurait été l’un des fondateurs du Conseil de la Choura moudjahidin d’Irak, un groupe djihadiste en lutte contre les forces armées américaines qui avaient envahi l’Irak et renversé le régime de Saddam Hussein.

Il a été arrêté par l’armée américaine et emprisonné dans les prisons américaines en Irak, mais a été libéré plus tard. Alors qu’il était emprisonné, il prononçait des sermons aux prisonniers, dont beaucoup ont été touchés par ses positions radicales. Certains ont rejoint plus tard l’État islamique et d’autres organisations jihadistes.

Certains disent qu’après la mort en 2010, des hauts dirigeants irakiens d’Al-Qaïda Abou Omar al-Baghdadi et Abou Ayyoub al-Masri, al-Afri est devenu le meilleur candidat d’Oussama Ben Laden pour mener la branche irakienne d’Al-Qaïda, ce qui indique son degré de popularité parmi les leaders djihadistes.

Dr Hisham al-Hashimi, un conseiller du gouvernement irakien, a déclaré au magazine américain Newsweek il y a quelques jours que la position d’al-Afri dans l’État islamique est meilleure aujourd’hui que celle du chef de file proclamé Abou Bakr al-Baghdadi.

Al-Afri est « plus important, et plus intelligent, et a de meilleures relations. C’est un bon orateur avec un fort charisme « , a dit al-Hashimi à Newsweek. « Tous les dirigeants de Daesh trouvent qu’il a beaucoup de sagesse djihadiste, et une bonne capacité de commandement et d’administration », a-t-il ajouté, en utilisant en langue arabe le nom de l’État islamique.

Les responsables irakiens disent que quand al-Afri était en charge des autorités de la charia dans le nord de l’Irak, il était très strict ….

… La montée d’Al-Afri au pouvoir en tant que chef officiel de l’organisation ne doit pas être perçue comme le renversement d’al-Baghdadi, étant donné que même avant la blessure d’al-Baghdadi,  al-Afri avait été « chef suprême » de l’organisation et c’était ses généraux qui pilotaient les mouvements militaires d’ISIS.

Les rapports antérieurs caractérisaient al-Baghdadi comme le « chef spirituel » de l’Etat Islamique, soulignant que sa nomination à la tête d’ISIS a été principalement destinée à donner à l’organisation un sceau d’approbation religieuse.

Et si l’approbation est le facteur clé, alors al-Afri pourrait faire face à un réel problème en raison de ses origines turkmènes. Le journal Alquds Alarabi a affirmé cette semaine qu’al-Afri ne peut pas être le calife de l’État islamique parce qu’il est ni arabe ni hachémite.

Jihad Watch – 2 mai 2015 – Par  Robert Spencer. 
Traduction Europe Israël

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