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Les violences dans les hôpitaux augmentent fortement en Israel

Un rapport du ministère de la Santé israélien démontre que les violences dans les hôpitaux contre le personnel soignant augmentent et se produisent quasiment tous les jours. Tous les hôpitaux et les cliniques publiques sont en grève dès aujourd’hui. 

Haddasah-2-640x400-1[1]C’est un rapport accablant du ministère de la Santé israélien qui est sorti hier. Selon les données du ministère, le personnel médical hospitalier est soumis à des attaques physiques et verbales presque tous les jours. Depuis le début de l’année, il y a eu 110 cas d’agressions et de violences physiques et 1675 cas de violence verbale contre le personnel soignant. Cela signifie que chaque jour, il y a en moyenne 12,5 cas de violence verbale et 0,8 cas d’agressions physiques.

Les données du rapport montrent aussi que les violences contre le personnel soignant ne sont pas un cas à part cette année, vu qu’elles étaient déjà présente ces trois dernières années. En 2019, il y a eu 333 cas de violence physique et 6015 cas d’agressions verbales, contre le personnel médical et les agents de sécurité. En 2020, il y a eu 306 cas d’agressions de violence physique et 5616 cas d’agressions verbales contre le personnel soignant. L’année dernière, il y a eu 313 cas d’agressions physiques et 6505 cas d’agressions verbales contre le personnel soignant.

Les hôpitaux et les cliniques publics se mettent en grève

Suites à ce rapport et aux graves violences qui ont eu lieu à l’hôpital Hadassah Mount Scopus de Jérusalem ou un parent est décédé, une grève de protestation aura lieu aujourd’hui dans tous les hôpitaux et cliniques publics du pays. Les médecins des hôpitaux, des bureaux de santé, des caisses de santé travailleront le samedi avec un effectif limité et les cliniques externes ne fonctionneront pas. Seuls les chirurgies et traitements urgents auront lieu.

Le docteur Zeev Feldman, président de l’Association des médecins d’État, vice-président de l’Association médicale israélienne et directeur de l’unité de neurochirurgie pédiatrique à Sheba a déclaré « qu’il faut que cette violence cesse. Les médecins et le personnel soignant ne doivent pas se sentir menacés et effrayés dans leur lieu de travail. Les émeutiers ne doivent pas être autorisés à paralyser des services et des unités entières ».

Source : Israel Hayom

 

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