BEYROUTH, 14 jan 2014 (AFP) – Un groupe libanais lié à Al-Qaïda a promis
mardi de multiplier les attaques contre l’Iran, le Hezbollah et Israël, moins
de deux semaines après le décès en détention de son chef Maged al-Maged.
Né en 1973 en Arabie saoudite, Maged a été révélé en 2012 comme l' »émir »
des Brigades Abdallah Azzam qui a revendiqué un attentat devant l’ambassade
d’Iran à Beyrouth ayant fait 25 morts en novembre.
Après avoir fait état de son arrestation le 1er janvier, les autorités
libanaises ont annoncé son décès en détention le 4 janvier, attribué à une
insuffisance rénale. Son corps a été rapatrié en Arabie saoudite.
« Son projet va continuer, si Dieu le veut, en frappant l’Iran, son parti
(le Hezbollah) et les agresseurs juifs (Israël) et en défendant partout les
sunnites opprimés », a annoncé le groupe jihadiste dans un communiqué diffusé
sur internet.
Le communiqué fustige également le Liban pour « détention arbitraire »
d’islamistes et accuse les services du renseignement militaires d’être
contrôlés par « le parti de l’Iran », en référence au Hezbollah chiite.
De plus, l’Iran « manipule toutes les institutions de l’Etat libanais pour
protéger à la fois ses intérêts et ceux de son allié baassiste en Syrie », a
dénoncé le groupe en référence au régime du président Bachar al-Assad, au côté
duquel le Hezbollah combat en Syrie.
Les Brigades Abdallah Azzam est un groupe jihadiste créé en 2009 qui figure
sur la liste américaine des « organisations terroristes ». Il avait revendiqué
dans le passé des tirs de roquettes sur le nord d’Israël à partir du Liban.
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