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L’insécurité au tombeau de Rachel

La ville natale du roi David est aujourd’hui une ville sans Juifs, à deux pas de la capitale d’Israël. Seul le mausolée de la matriarche biblique, Rachel, mère de Joseph et de Benyamin, à moins de dix minutes à pied du quartier de Guilo, en tant que lieu saint du peuple juif, bénéficie d’une forte surveillance pour en assurer l’accessibilité. Il aura fallu, à l’époque des sinistres accords d’Oslo, que le député Hanan Porat s’adresse personnellement à Rabin qui n’avait pas fait le rapprochement pour que ce droit cultuel soit préservé.

Avant les accords avec les organisations terroristes, il suffisait de s’arrêter sur le bord de la route et de se recueillir. Aujourd’hui, seule la ligne blindée du bus 163, sous forte escorte, peut se frayer un chemin et n’ouvrir sa porte qu’à l’arrivée face à l’entrée du site qui a été depuis blindé comme un bunker. Mais le peu qui reste aux Juifs n’a pas désamorcé la haine de l’occupant, et, aux émeutes violentes et jets de pierres s’est ajoutée une nouvelle menace : le lancer de bombes artisanales extrêmement meurtrières.

Les personnes qui se trouvent à l’intérieur du bâtiment, qui sert aussi de lieu d’études talmudiques, parlent d’une aggravation de la situation à laquelle le gouvernement ne semble pas devoir parer. Ce sont les gardes-frontières qui affrontent la situation pour empêcher que la place ne soit investie par une foule musulmane haineuse. Cependant, dernièrement, les attaquants se sont mis à jeter des bombes. Ils utilisent des lance-pierres qui leur permettent de les faire passer au-dessus des murailles qui protègent le site. La dernière attaque de ce type s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à 23h05, quand les fidèles ont entendu une forte explosion. Ils ont reçu l’ordre de rester en terrain couvert, de crainte que d’autres bombes ne soient lancées. La précédente remonte au dernier shabbat, la porte de la partie habitable donnant sur la cour a été endommagée, mais les étudiants qui se trouvaient à l’intérieur n’ont pas été touchés.

Les dommages et l’insécurité qui sont devenus la réalité imposée par les accords d’Oslo n’ont jamais pris fin, en dépit de l’évidence qui montre que les populations haineuses n’ont jamais posé les armes, bien au contraire, et que le « dialogue » avec les ennemis ne les a pas métamorphosés en « partenaires de la paix ».

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