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Monsieur Macron, l’universalisme n’est pas un devoir d’amnésie Par René Taieb

President Macron

Monsieur Macron, l’universalisme n’est pas un devoir d’amnésie

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Par René Taieb

 Journaliste et chroniqueur pour Israel Actualités Digital

 

En appelant la communauté juive à « rester fidèle à son universalisme », Emmanuel Macron cherche à disqualifier la colère légitime d’un peuple blessé.
Il transforme une valeur noble en outil de culpabilisation collective, au moment précis où la République s’apprête à reconnaître un “État palestinien” sans exigence préalable, sans désarmement du Hamas, sans libération d’otages.

Mais l’universalisme n’est pas l’oubli. Ce n’est pas l’effacement des morts. Ce n’est pas la récompense du terrorisme.

Le 7 octobre, des enfants ont été brûlés vifs. Des femmes ont été violées. Des vieillards ont été massacrés parce qu’ils étaient juifs. Où était la voix de la République ce jour-là ?
Aujourd’hui encore, des otages croupissent à Gaza. Et pendant ce temps, le président français déroule un tapis rouge diplomatique à ceux qui les glorifient.

L’universalisme, le vrai, c’est refuser le deux poids deux mesures. C’est exiger la justice pour les victimes avant de distribuer des reconnaissances à leurs bourreaux.

Nous n’avons pas de leçon à recevoir.
Nous n’avons pas à nous excuser d’exister, ni à nous excuser de nous souvenir.
Et nous n’avons pas à être les seuls à devoir être “universels” quand tant d’autres ne le sont jamais.

René Taieb

Journaliste et chroniqueur pour Israel Actualités Digital

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