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Syrie : la Maison Blanche craint d’être impliquée dans « une guerre civile »

Israel Actualités avec AFP |  • Mis à jour le 

Le secrétaire général de la Maison Blanche a reconnu dimanche que des frappes américaines en Syrie pouvaient conduire au risque « de se retrouver entraîné au milieu d’une guerre civile ». Un danger d’autant plus réel que le Pentagone préparerait des attaques plus longues et plus intenses que prévu, selon le Los Angeles Times daté du 8 septembre. 

Interrogée sur la chaîne américaine CNN, Denis McDonough a déclaré que « nous devons faire très attention, être précis dans notre ciblage, limité dans notre engagement pour justement ne pas se retrouver entraînés dedans », tout en rappelant que « ce n’est pas l’Irak, l’Afghanistan ou la Libye« . Réaffirmant qu’il n’y aurait pas de « troupes au sol », il a évoqué un réel « risque de réaction et de représailles contre nos amis. Nous nous préparons à toute éventualité et nous sommes prêts ».

Il a néanmoins refusé de répondre à une question sur la mobilisation éventuelle de pilotes dans les airs, concluant que « les risques d’inaction sont plus grands que ceux de l’action. »

En outre, le risque d’une contagion du conflit syrien dans la région a été également pointé du doigt dimanche par l’Iran, soutien du régime de Bachar Al-Assad. Le ministre des Affaires étrangères de Téhéran, Mohammad Javad Zarif, a averti que« ceux qui ont la vue courte et qui font résonner les tambours de guerre déclenchent un incendie qui brûlera tout le monde ».

 ATTAQUE MILITAIRE ACCENTUÉE ?
Cette inquétude sur les conséquences politiques d’une attaque contre Damas intervient au moment où les stratèges américains opteraient désormais pour un barrage massif de tirs de missiles, suivi rapidement par d’autres attaques sur des cibles manquées, selon des responsables du Pentagone cités par le Los AngelesTimes.

Deux officiers américains ont déclaré au journal que la Maison Blanche avait demandé une liste d’objectifs élargie pour inclure « beaucoup plus » que la liste initiale d’environ 50 objectifs. ils envisagent désormais la participation de bombardiers de l’armée de l’air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale.

 

 

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