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Israël détient le taux le plus élevé au monde du cancer de type LNH

1 Israélien sur 3 risque d’avoir un cancer; le lymphome peut être causé par les pesticides et la génétique

Israël a taux le plus élevé de lymphome non hodgkinien (LNH) dans le monde, selon les chiffres présentés par l’Association israélienne du cancer (AIC), a rapporté samedi une étude du site israélien Ynet.

Il existe plus de 30 types de lymphomes non hodgkiniens, un cancer touchant le système immunitaire, qui peut atteindre les ganglions ou n’importe quel organe. Il cause également une baisse globale de l’immunité. Cette maladie est de cause inconnue mais probablement génétique et causée, selon les experts israéliens, à une forte exposition aux pesticides.

Le pays détient la deuxième place en terme de taux de mortalité de la maladie, selon les chiffres publiés par l’Association israélienne du cancer (ICA), cités par Ynet.

En 2012 par exemple, 1 304 nouveaux patients atteints de LNH ont été diagnostiqués en Israël, soit 18,1 patients atteints de LNH pour 100 000 hommes et 14,6 patientes pour 100 000 femmes. Le cancer est la plus forte cause de décès en Israël, et tue 133 personnes sur 100 000 tous les ans. De surcroît, un Israélien sur trois risque d’avoir un cancer au cours de sa vie.​ Seul le Liban dépasse les chiffres israéliens.

« Les études montrent que les Juifs sont plus à risque de contracter les maladies, » expliqué à Ynet le professeur Ora Paltiel, hématologue de l’Université hébraïque de Jérusalem, ajoutant à la génétique l’usage des pesticides « parce qu’Israël est un très petit pays sans séparation entre les zones agricoles et non agricoles, il y a une plus forte exposition aux pesticides. »

On note également une augmentation depuis 1990 chez les hommes de confession juive, 15,7 patients sont atteints de lymphome pour 100 000 par rapport à 12,4 en 1990. Chez les femmes juives, il y a 11,8 malades sur 100 000 comparativement à 11,3 en 1990.

Chez les femmes arabes-israéliennes, les chiffres ont également explosés, tandis qu’ils ont connu une légère baisse chez les hommes depuis 2012.

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