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Israël s’inquiète d’un rapprochement des Etats-Unis avec l’Iran sur l’Irak

Jérusalem, 19 juin 2014 (AFP) – Israël s’inquiète d’un éventuel
rapprochement entre les Etats-Unis et l’Iran à propos de l’Irak qui pourrait se traduire par un allègement des pressions sur Téhéran sur le nucléaire, a indiqué jeudi la radio militaire.
« Si Washington a besoin de l’aide de Téhéran pour régler la crise en Irak, les Etats-Unis vont être obligés de se montrer plus souples dans les négociations en cours sur le nucléaire iranien », a affirmé la correspondante politique de la radio en citant des « hauts responsables » israéliens.
Le ministre du Tourisme Uzi Landau a pour sa part déploré à la radio le fait que « l’on se retrouve dans une situation où pour faire face à la menace du jihadisme mondial on compte sur l’Iran et ses alliés comme un rempart ».
Les Etats-Unis sont disposés à parler avec l’Iran de la crise en Irak et envisagent des frappes de drones parmi plusieurs options, a déclaré lundi le secrétaire d’Etat américain John Kerry
L’Iran a posé mercredi la réussite des pourparlers dans le dossier
nucléaire comme condition préalable à une éventuelle coopération avec les États-Unis en Irak.
Les discussions 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) sur le nucléaire iranien « sont un test de confiance », a déclaré Mohammad Nahavandian, chef de cabinet du président de la République iranienne,
invité à une conférence en Norvège.
La négociation d’un accord sur les contours du programme nucléaire iranien s’est accélérée mardi à Vienne, où les parties mettent les bouchées doubles dans l’espoir d’aboutir avant la date-butoir du 20 juillet.
Après dix ans de tensions sur la nature du programme atomique iranien, l’Iran a accepté l’hiver dernier, en échange d’un assouplissement des sanctions internationales contre son économie, de négocier un accord qui pourrait convaincre le reste du monde qu’elle ne cherche pas à s’équiper de la bombe nucléaire
Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew a pour sa part tenté mercredi à Jérusalem de rassurer les responsables israéliens en soulignant que malgré les
allégements partiels des sanctions internationales contre Téhéran l’économie iranienne restait « en situation de détresse ».

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