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J.M. Le Pen réplique à sa fille: la « faute politique » c’est de « s’aligner sur la pensée unique »

Le président d’honneur du FN, Jean-Marie Le Pen,
a répliqué lundi à sa fille, qui avait qualifié de « faute politique » une
phrase controversée sur Patrick Bruel, que la « faute politique » était de
« s’aligner sur la pensée unique ».
« Je considère que la faute politique, c’est ceux qui se sont alignés sur la
pensée unique. Ils voudraient ressembler aux autres partis politiques. Si
c’est le voeu d’un certain nombre de dirigeants du FN, ils ont réussi. C’est
eux qui ont fait une faute politique, pas moi », a affirmé M. Le Pen sur RMC.
Il revenait sur sa phrase – « On fera une fournée la prochaine fois » – dont
il a à nouveau récusé toute connotation antisémite, tout comme il a réitéré ne
pas savoir que M. Bruel était juif.
Plusieurs dirigeants du parti et notamment Marine Le Pen se sont démarqués
de cette déclaration prononcée dans une vidéo publiée sur le site du FN et
retirée depuis.
Dimanche en fin de journée, Marine Le Pen elle même est montée au créneau
pour regretter la « faute politique » de son père, tout en se disant « convaincue
que le sens donné à ses propos relève d’une interprétation malveillante ».
Mais pour Jean-Marie Le Pen, qui a repris le terme de « faute politique »
utilisé par sa fille, celle-ci est « commise par les gens et quelques
dirigeants du FN qui ont donné de la consistance à ce qui était de la
fantasmagorie soulevée par nos adversaires. »
« Moi je suis un homme libre, je ne me sens pas obligé de marcher dans les
sentiers tracés par la pensée unique »,  a-t-il assuré, rejetant à nouveau
toute idée de retraite.
« Je vous mets au défi de trouver une phrase antisémite dans ma vie
politique », a lancé le député européen, réélu avec 23 autres députés FN fin
mai.
D’après lui, « l’antisémitisme c’est le crime parfait, le crime le plus
odieux du monde. Quand on arrive à porter cette accusation sur quelqu’un, on
lui porte tort. »
M. Le Pen s’en est pris aussi au député Gilbert Collard (député
Rassemblement bleu marine) ou au vice-président du parti Louis Aliot qui
avaient condamné sa phrase: « Tout ça ce sont des individualités (…). Sous
quelle influence ces gens-là ont déclenché une agression absolument injuste à
mon égard ? » a-t-il demandé.
Florian Philippot avait parlé lui d’une « brutalité inappropriée » dans ces
propos. « Même une danseuse de l’opéra n’aurait pas trouvé ça brutal », a
répliqué M. Le Pen, qui dit avoir « reçu des masses de soutiens considérables ».
Il a aussi qualifié le RBM d' »espèce de formation bizarre et sans
consistance ».
gd/ed

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