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« Association Impact » : Passer de l’autre côté du miroir par Susan Hofen pour Israël Actualités

 

L’association Impact s’est donné pour objectif de restituer une image d’Israël fidèle à la réalité, cette dernière étant régulièrement tronquée par les médias français

Toutes les actions et tous les projets de cette jeune mais très efficace association sont élaborés autour de cette idée.

C’est ainsi que le 3 mars 2016, l’association Impact organisait une soirée, rue du Colisée à Paris, afin de présenter sa dernière action : la préparation de l’envoi d’une délégation de jeunes en Israel, pour leur permettre d’appréhender la réalité de ce pays.

 

Soirée organisée par l association Impact le 3 mars 2016 Présentation du voyage prévu en Israël – avec Edward Amiach, Michel Gurfinkiel, Alexandra Glanz, Véronique Ajzenberg-Harari, Meyer Habib, Ido Bromberg et Yael Kalif.
Soirée organisée par l association Impact le 3 mars 2016 Présentation du voyage prévu en Israël – avec Edward Amiach, Michel Gurfinkiel, Alexandra Glanz, Véronique Ajzenberg-Harari, Meyer Habib, Ido Bromberg et Yael Kalif.

Et ce devant une assistance conquise et séduite par ce projet, qui comptait notamment Frédéric Lefebvre, Député des Français établis aux U.S.A. et au Canada, candidat à  la primaire présidentielle des Républicains, ancien conseiller et secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy,  qui a souligné l’importance du rôle joué par Impact dans cette appréhension de la réalité d’Israël, Edward Amiach, Président de l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France, Joel Mergui, Président des Consistoires, Meyer Habib, député de la 8ème circonscription des Français à l’étranger, le journaliste et écrivain Michel Gurfinkiel, Ido Bromberg, Directeur des Relations Publiques de l’Ambassade d’Israel, Lea Sangler, artiste peintre et codirectrice de l’Association Keliah, Arié Bensemhoun, Yaël Kalif, Directrice commerciale d’El Al France…

Alexandra Glanz, la directrice d’Impact, a précisé que l’association s’était attachée à sélectionner des jeunes leaders associatifs qui ont déjà une expérience politique et donc un pied dans le leadership de demain. De plus, il était essentiel à leurs yeux de privilégier une diversité politique.

Alexandra Glanz a ensuite remercié toutes les personnes et associations qui l’ont aidée dans ce chantier de longue haleine, et notamment Edward Amiach.

Deux des jeunes sélectionnés ont pris la parole, César et Thomas. Thomas, en particulier, exemple parfait de la volonté de diversité et d’ouverture d’Alexandra Glanz, puisqu’il étudie à l’université de Paris 8, connue pour être d’extrême gauche et d’allégeance propalestinienne. Thomas, néanmoins lucide, et bien que s’interrogeant sur le bien-fondé de la politique israélienne, a exprimé une certaine admiration pour Israël, qui incarne les valeurs de gauche auxquels il est attaché et refuse en tout état de cause le Hezbollah comme réponse au conflit israélo-palestinien.

Thomas, comme les autres participants, ne demande qu’à en apprendre davantage sur Israel, pour rectifier ou parfaire leur perception de ce pays.

Joel Mergui a félicité Impact pour son initiative, car il est vital de lutter  contre l’antisémitisme qui se dissimule derrière l’antisionisme. L’un des moyens fondamentaux dans notre société de lutter contre le djihaisme, l’islamisme radical, l’antisémitisme, l’antisionisme,  est de mieux connaître Israel, pour mieux comprendre à quoi ce pays est confronté et ce a quoi le reste du monde commence désormais à être aussi confronté. Il a également rappelé sa propre expérience d’un forum franco-israélien quil avait organisé pour emmener en Israel des élus, qui ont changé d’avis à leur retour sur ce pays.

 

C’est du reste le but de cette expérience : ramener la réalité en France et la diffuser.

Michel Gurfinkiel a souligné la schizophrénie des médias français qui ne cesse d’accabler Israël, tout en relevant occasionnellement ses qualités. Un journal français est ainsi bien capable, dans un même numéro, de dire qu’Israël est responsable de beaucoup de problèmes au Moyen Orient, et donc en France aussi, puis de dire ensuite qu’il faut prendre exemple sur Israël pour combattre le terrorisme en restant démocratique, ou indiquer qu’Israël est le centre high tech. Comment peut-on recevoir des informations aussi négatives et aussi positives à la fois sans comprendre qu’il y a un bug quelque part ? Il faut sortir du délire et entrer dans le monde réel.

L’association Impact essaie de concrétiser un autre projet : permettre des conférences sur Israël au sein d’universités. Elle rencontre malheureusement beaucoup de difficultés et d’opposition de la part des directions.

Cest bien dommage. Il faut aider Impact, car décidément cette association a très vite compris que la survie d’Israël passe aussi par une  guerre de communication.

Susan Hofen

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