Dimanche dernier, un ex-ministre du gouvernement palestinien avait annoncé la cause de sa démission : la corruption omniprésente au sein du pouvoir de Ramallah. Aujourd’hui, les tensions se font ressentir suite à la vente secrète de terrains appartenant à l’église grecque orthodoxe de Jérusalem. Ils ont été vendus à des investisseurs privés, ce qui a causé une importante discorde entre les chrétiens palestinien et les ressortissants grecs.
Des palestiniens de Jordanie et Cisjordanie ont demandé l’éviction du patriarche grec orthodoxe Théophile III suite à cette vente immobilière.
L’autorité Palestinienne est fortement critiquée puisqu’elle n’aurait pas tenté d’annuler ou encore arrêter cette vente de plus de 50 hectares.
Selon un site d’information privé basé à Washington, avant que ce trouble vienne semer la discorde, le Conseil orthodoxe central arabe avait demandé à l’Autorité palestinienne de renvoyer le patriarche Théophile III
Le 6 juillet dernier, 112 parlementaires jordaniens ont signé un mémorandum appelant le premier ministre Hani Al-Mulki à «convoquer Théophile à Amman afin de mettre fin à ses actes et à celui de son synode».
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