Au cours de la réunion hebdomadaire du gouvernement qui s’est tenue exceptionnellement dans l’une des localités juives située sur le plateau du Golan, le Premier ministre a déclaré qu’Israël « ne redescendra » plus jamais de ce territoire. « J’envoie un message clair, nous ne quitterons plus jamais cet endroit, nous renforcerons les localités existantes, l’industrie, l’agriculture. Il est temps que la communauté international reconnaisse deux faits : la frontière ne changera pas, peu importe ce qui se passe côté syrien, le moment est venu après 50 ans de reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan.
Le Premier ministre a insisté sur le fait que lorsque la région était aux mains des Syriens, il faisait office de bunker avec des visées guerrières et agressives. Depuis 49 ans, la souveraineté israélienne l’a transformé en lieu de paix et de prospérité. « Israël est aujourd’hui la solution et non le problème » a estimé le chef du gouvernement qui a conclu : « de nombreux pays autour de nous le savent désormais ».
Selon les médias, M. Netanyahu redoute qu’Israël soit soumis à des pressions pour un éventuel retrait du Golan en cas d’accord sur l’avenir de la Syrie. Le message a été transmis ces derniers jours au secrétaire d’Etat américain John Kerry sera également évoqué avec Vladimir Poutin le 21 avril prochain, au cours de la visite que Binyamin Netanyahou effectuera en Russie.
Le plateau du Golan représente une zone stratégique très importante dans le contexte du conflit israélo-arabe. Il domine par sa position la Galilée (Israël) et la plaine de Damas (Syrie). Il contrôle également la plupart des sources alimentant le lac de Tibériade et le Jourdain.
