haut banniere
haut banniere
haut banniere

Des experts anti-terroristes israéliens au Nigeria

Des femmes politiques israéliennnes rejoignent la campagne de mobilisation internationale #BringBackOurGirls

 

Une équipe d’experts anti-terroristes israéliens se rend lundi au Nigeria pour contribuer aux opérations de recherches en cours des 200 lycéennes enlevées mi-avril par le groupe islamiste Boko Haram, selon la radio israélienne.

 

M. Netanyahou, actuellement en visite officielle au Japon, a offert dimanche l’aide de son pays au Nigeria, lors d’un échange téléphonique avec le président Goodluck Jonathan, a précisé un communiqué de son bureau, une proposition que le dirigeant africain a accepté.

 

« Israël exprime sa consternation face au crime contre ces adolescentes, a déclaré M. Netanyahou. Nous sommes prêts à aider à localiser les adolescentes et à combattre le cruel terrorisme qui vous a frappé », a indiqué le Premier ministre, cité dans le communiqué.

 

« Le Nigeria est très heureux d’avoir l’appui de l’expertise israélienne en matière de lutte contre le terrorisme, de renommée mondiale », a déclaré M. Jonathan cité dans le texte.

 

Boko Haram a revendiqué lundi l’enlèvement sans précédent de plus de 220 lycéennes, le 14 avril dans le Nord-Est du Nigeria, et menacé de les vendre comme esclaves et de les marier de force, provoquant une indignation mondiale et conduisant plusieurs pays, notamment les Etats-Unis et la France, à proposer leur aide pour les retrouver.

 

Les femmes du gouvernement et de la Knesset se mobilisent

 

La campagne internationale de mobilisation pour la libération des jeunes filles enlevées par Boko Haram au Nigéria a gagné dimanche Israël.

 

La ministre israélienne de la Culture et des Sports Limor Livnat et plusieurs députées israéliennes ont rejoint la liste des personnalités mondiales qui ont réclamé publiquement le retour des lycéennes enlevées au Nigéria par les terroristes de Boko Haram.

 

« Israël n’a pas le droit de rester dans sa bulle », a déclaré dimanche la députée Pnina Tamano-Shata issue du parti Yesh Atid de Yaïr Lapid sur la chaîne israélienne Channel 2.

 

« Tous les dirigeants dans le monde doivent se sentir concernés par le terrorisme international. Des centaines de jeunes filles ont été enlevées par des terroristes pour devenir des esclaves sexuelles et être vendues. Ceci est inacceptable et choquant, et il est interdit de rester silencieux », a poursuivi la députée.

 

La ministre de la Culture et des Sports, les députées Pnina Tamano-Shata et Aliza Lavi de Yesh Atid, ainsi que la députée Ayelet Shaked du Foyer juif ont posté sur leurs pages facebook respectives une photo avec le hashtag « #BringBackOurGirls », devenu le symbole mondial de la mobilisation pour le retour des lycéennes au Nigéria.

 

« 276 jeunes filles nigérianes sont allées à l’école il y a un mois et demi et n’en sont jamais revenues », a déclaré la ministre Livnat.

« J’attends de la communauté internationale et du président Barack Obama qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir, militairement et diplomatiquement, pour ramener les lycéennes chez elle », a précisé Ayelet Shaked.

Le rapt de 190 lycéennes nigérianes par la secte islamiste Boko Haram, le 15 avril dernier, dans l’Etat de Borno, au nord du Nigeria, suscite une forte vague de protestations et de mobilisation sur les réseaux sociaux.

 

Des personnalités du monde entier ont pris part à la campagne ces dernières semaines, y compris Michelle Obama, la Première dame des Etats-Unis. « Comme des millions de gens dans le monde entier, mon mari et moi-même éprouvons de la révolte et du chagrin après l’enlèvement de plus de 200 jeunes Nigérianes », a déclaré samedi l’épouse du président américain.

 

Une lettre ouverte signée par une cinquantaine de personnalités, appelant à tout faire pour retrouver les captives, a été publiée samedi dans le Financial Times. « Nous appelons tous les gouvernements locaux, nationaux et régionaux, avec le soutien total de la communauté internationale, à consacrer leur expertise et leurs moyens (…) pour ramener nos filles », selon le texte publié sur une pleine page du quotidien financier britannique.

 

Parmi les signataires figurent le chanteur Bono, les milliardaires Bill et Melinda Gates, le prix Nobel Muhammad Yunus, nombre d’anciens présidents (Brésil, Mexique, Mozambique, île Maurice, Tanzanie, Botswana, Liberia, Cap-Vert, Irlande), le fondateur de Virgin Richard Branson, le fondateur de CNN Ted Turner, etc.

About The Author

Related posts

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *