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Ilan Halimi, 9 ans après

Rassemblement Ilan Halimi jeudi 12 fevrier 2015 a 19h
Au 229 boulevard Voltaire Paris 11
Metro rue des boulets Ligne 9
Les commémorations se succèdent et se répondent, au point que la seule identité publique des Juifs de France semble correspondre à une histoire datant de 70 ans ! 
Les communautés juives et noires ont particulièrement été outrées devant l’horreur réalisée par un sombre gang proclamant fièrement son identité : « gang des barbares ».
Dans les débris du corps de ce juif français, n’est-ce pas notre propre identité citoyenne que nous devons rechercher ? Si cette mort injustifiable a été fomentée par un amalgame d’images télévisuelles et de préjugés des juifs eux-memes comme des noirs, alors nous devons donner une actualité sans précédent au mouvement fondamental de séparation entre la barbarie et la civilisation.
Pour résoudre ces conflits d’identités, certains sont tentés d’emprunter un ailleurs et d’oublier l’unique mélange que l’on est chez soi : soi-même.
Certains partent en Israël pour vivre pleinement leur judaïsme, une identité religieuse ; d’autres vont en Palestine à la recherche de l’arabité, une ethnicité ; qui correspond à un concept de l’identité. Ces exemples ne sont pas équivalents, mais du point de vue de ce qu’ils disent de l’intégration française, ils le sont.
Le 25 octobre 2010, s’était ouvert le procès en appel de 17 des 25 condamnés dans l’affaire du gang des Barbares devant la Cour d’assises des mineurs de Créteil (banlieue au Sud-Est de Paris). Malade, une condamnée n’a pas comparu. Malgré les requêtes de publicité des débats émises par les parties civiles, la Cour a accueilli les demandes d’accusés, mineurs à l’époque des faits, et qui ont refusé la publicité totale des audiences relatives au rapt, à la séquestration accompagnée d’actes de torture et à l’assassinat antisémite du jeune Français Juif Ilan Halimi, victime en 2006 du gang des Barbares dirigé par Youssouf Fofana. Article actualisé. Le 20 décembre 2014, Yahia Touré Kaba, qui purgeait depuis l’été 2014 la fin de sa peine au centre de détention de Villenauxe-la-Grande, a quitté la maison d’arrêt de Troyes (Aube) où il se trouvait. Il a été expulsé par avion de France pour rejoindre la Guinée où il est né voici 27 ans.

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