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Jérusalem, une capitale où il fait bon vivre

Une association des droits civils nuance et parle de « tableau effrayant de pauvreté »

Alors qu’un rapport du Bureau central des statistiques (BCS), publié mardi, décrit la capitale israélienne comme une ville en plein essor, une étude d’ACRI (Association pour les droits civils en Israël) nuance ces résultats, dépeignant Jérusalem-est comme « un tableau effrayant de pauvreté ».

Environ 30.000 jeunes âgés de 20 à 35 ans se sont installés à Jérusalem au cours de ces quatre dernières années, constituant plus de 50% du nombre de personnes qui quittent la zone métropolitaine entourant (en comprenant) Tel Aviv pour la capitale, selon le BCS.

Toujours selon cette même source, plus de 2.300 nouveaux immigrants ont choisi de vivre à Jérusalem en 2013, ce qui représente 13% du total de l’immigration en Israël, deux fois plus que Tel Aviv (1.060) et Haïfa (1.130).

7 millions de personnes ont visité la ville trois fois sainte en 2013.

En termes de qualité de vie, CBS révèle que 92% des hiérosolymitains se disent « satisfaits de leur vie ». Les habitants de Jérusalem sont également les plus « optimistes » du pays en ce qui concerne leur avenir, avec 63% qui estiment que leur avenir sera meilleur.

Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, qui a été réélu pour un second mandat de cinq ans en octobre dernier, a salué mardi le rapport du BCS.

« Les habitants de Jérusalem sentent l’énergie et la jeunesse se répandre à travers la ville et profitent de cette grande vague de développement qui enveloppe la capitale », a déclaré Barkat dans un communiqué.

« Jérusalem est une ville moderne, attrayante et de premier plan, qui attire les jeunes qui aiment la culture, le sport, les loisirs, l’éducation et qui cherchent cette excellente qualité de vie qui n’existe que dans Jérusalem « , a-t-il ajouté.

Jérusalem-est, rouillée et négligée

Toutefois, l’ACRI, dans un rapport contradictoire publié lundi, rapporte que plus des trois quarts des habitants des quartiers arabes de Jérusalem vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 75.3% du total et 82.2% des enfants de Jérusalem-est.AFP Photo/Ahmad Gharabli

« Jérusalem-est est un tableau effrayant de pauvreté, rouillée et négligée », précise le rapport.

En réponse à ce rapport accablant, la mairie de Jérusalem a tenu, mardi, à noter que l’étude d’ACRI était « déformée et détachée de la réalité », ajoutant qu’il s’agissait d’une « tentative politiquement motivée de salir l’hôtel de ville ».

« Nous regrettons que l’ACRI choisisse chaque année de recycler ce même rapport, déformé et détaché de la réalité, afin d’obtenir une certaine exposition médiatique tout en ignorant les progrès profonds et larges que la municipalité a fait dans l’est de la ville afin de réduire les écarts créés au cours de ces 40 dernières années », pouvait-on lire dans un communiqué de la mairie.

Selon la municipalité, la ville a investi un montant sans précédent de capitaux pour améliorer la situation de Jérusalem-est, dont 500 millions de shekels (105 millions d’euros) alloués au développement des infrastructures et des transports, et 400 millions de shekels (84 millions d’euros) à l’éducation et à la construction de salles de classes.

« De plus, des dizaines de millions de shekels sont régulièrement injectés afin de construire des centres culturels, des cliniques, des installations sportives et des bureaux de poste (…) et pour remédier au taux d’abandon scolaire extrêmement élevé dans ces quartiers », ajoute le communiqué.

« Le rapport d’ACRI tente de se cacher de la vue du public les énormes investissements qui profitent à tous les résidents de l’Est et de l’Ouest, ainsi que l’omission des budgets d’investissement spécifiques pour l’est de la ville fondée sur des intérêts politiques », a déclaré la municipalité.

Menahem Kahana (AFP)Ces rapports arrivent à la veille de Yom Yerushalaim (Jour de Jérusalem, ndlr), qui célèbre la réunification des parties orientales et occidentales de la ville au terme de la guerre des Six jours en 1967.

Mardi, le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est exprimé depuis l’école religieuse Mercaz Harav où une attaque terroriste a eu lieu en 2008, faisant huit victimes (toutes âgés de moins de 19 ans) et provoquant la mort du terroriste.

« Nous protégerons le cœur de la nation, notre cœur ne sera jamais divisé », a déclaré le Premier ministre.

« Il y a 47 ans, Jérusalem était réunifiée (…) comme elle l’était avant, et comme elle le sera toujours », a-t-il conclu.

Par ailleurs, un policier israélien et quatre Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements sur le Mont du Temple mercredi matin alors que de vives tensions ont été signalées, à la veille des célébrations prévues pour Yom Yerushalaim.

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