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« Ils les affament, ils les filment, et vous hésitez encore ? » Par René TAIEB

« Ils les affament, ils les filment, et vous hésitez encore ? »

rene taieb

Par René TAIEB
Journaliste et Chroniqueur pour Israël Actualités digital

 

Il s’appelle Evyatar David. Il a 23 ans. Dans une vidéo glaçante diffusée par le Hamas, on le voit, amaigri à l’extrême, contraint de creuser sa propre tombe dans un tunnel sombre. Il supplie qu’on le sauve. Il est otage, depuis 667 jours dans des conditions inhumaines.


EVYATAR OtageEt pendant ce temps, le Hamas filme. Diffuse. Exploite.

Et le monde, lui, observe. Tergiverse. Commente. Hésite.

Une ignominie révélée au grand jour

Ce n’est plus un conflit. Ce n’est plus une guerre. C’est un affront direct à l’humanité, à la dignité, à ce qu’il reste de morale sur cette planète.

Le président israélien Isaac Herzog l’a rappelé avec fermeté :

« Le monde doit exiger la libération immédiate des otages. Et garantir que l’aide parvienne aux civils, pas au Hamas. »

Car tandis qu’Israël autorise chaque jour l’entrée de centaines de camions humanitaires via les terminaux de Kerem Shalom et de Rafah, ce sont les terroristes du Hamas qui bloquent, détournent et confisquent les stocks de nourriture. Depuis janvier 2024, plus de 13 000 camions d’aide ont été autorisés à entrer dans la bande de Gaza. Les vivres sont là. Les stocks existent.

Il n’y a aucune famine à Gaza.
Ce qui manque, ce n’est pas la nourriture. Ce qui manque, c’est que le Hamas accepte de distribuer ce qui est stocké.

Le Hamas utilise la faim comme arme médiatique. Il garde la nourriture pour ses combattants, bloque les livraisons vers les civils, et filme ensuite les visages décharnés pour accuser Israël d’un crime qu’il orchestre lui-même.

Netanyahu : « Profondément choqué »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a parlé d’un choc personnel. Il accuse le Hamas, sans détour, de priver intentionnellement les otages de nourriture, alors même qu’il vit dans l’abondance.

Des anciens otages l’ont confirmé : dans les tunnels, les geôliers du Hamas regardaient la télé par satellite, buvaient du café, et mangeaient à leur faim. Les captifs, eux, crevaient de faim à quelques mètres.

C’est cela, la vérité nue. Le Hamas n’est pas un acteur politique. C’est une machine à tuer, à humilier, à pervertir la compassion. Chaque image qu’il diffuse est une tentative d’inversion morale : transformer les bourreaux en victimes, et les otages en pions.

Une honte mondiale

Même l’ambassadeur d’Allemagne en Israël a déclaré :

« Les ravisseurs du Hamas sont une honte pour leur peuple et leur religion. »

Ces mots sont forts. Ils doivent être entendus. Le Hamas ne représente pas la Palestine. Il en est la prison. Il en est le cancer.

Tant qu’il existera, aucune paix ne sera possible. Ni pour les Israéliens, ni pour les Gazaouis.

Jusqu’à quand allons-nous détourner les yeux ?

Chaque jour qui passe, des otages souffrent dans les tunnels. Ils ne mangent pas. Ils ne voient pas la lumière du jour. Ils ne savent pas s’ils reverront un jour leur famille.

Chaque jour qui passe, le Hamas gagne du temps. Il parie sur notre silence. Sur notre lâcheté. Sur notre capacité à passer à autre chose.

Il est temps de lui prouver le contraire.

Ce que nous devons exiger, maintenant :
• La libération immédiate, sans condition, de tous les otages.
• Le désarmement et la dissolution complète du Hamas.
• Un contrôle international strict sur toute aide humanitaire envoyée à Gaza.
• Des sanctions ciblées contre les complices politiques ou financiers du Hamas, où qu’ils soient.

Evyatar David n’est pas un symbole. C’est un être humain. Un jeune homme. Un fils. Un frère.
Et s’il meurt ( que D.. préserve) ce ne sera pas seulement le Hamas qui en portera la responsabilité. Ce sera aussi chacun de nous, si nous avons choisi de nous taire.

Par René TAIEB
Journaliste et Chroniqueur pour Israël Actualités digital

 

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