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Video à partager : La France devrait prendre l’exemple des Etats Unis Quand la justice cesse de trembler au lieu de laisser libre les assassins

Video à partager : La France devrait prendre l’exemple des Etats Unis Quand la justice cesse de trembler au lieu de laisser libre les assassins

Il y a des images qui glacent. Celles d’un assassin, qui a sauvagement ôté la vie à une jeune femme, s’effondrant en larmes au moment de l’énoncé de sa peine. Des larmes qui n’ont rien de rédemptoires : elles ne disent pas la douleur de la victime, mais seulement l’effroi de celui qui découvre enfin qu’il n’échappera pas aux conséquences de ses actes.

Car ne nous trompons pas : les seules larmes légitimes sont celles d’une famille endeuillée, condamnée à porter à jamais l’absence d’une fille, d’une sœur, d’une amie. Ce sont elles, et elles seules, qui incarnent la tragédie humaine.

La fermeté n’est pas la vengeance

Lorsque la justice frappe fort, ce n’est pas la vengeance qui parle, mais la civilisation. Le droit pénal n’existe pas pour panser les plaies – aucune peine ne ressuscite les morts – mais pour garantir un ordre social.

Robert Badinter, lorsqu’il plaidait pour l’abolition de la peine de mort en 1981, le rappelait avec justesse : « Une société se juge à l’aune de ses prisons. » Mais quarante ans plus tard, nous devons poser une autre question : comment juger une société qui, par excès d’indulgence, laisse prospérer l’impunité et expose ses citoyens aux pires violences ?

La France, prisonnière de sa faiblesse

À force d’invoquer des « circonstances atténuantes », des parcours cabossés, des excuses sociologiques, la justice française a souvent cédé au laxisme. Le résultat est tragique : une insécurité croissante, une défiance vis-à-vis des institutions, et une impression d’impunité qui nourrit la récidive.

Combien de fois avons-nous lu, après un drame, que le criminel était « bien connu des services de police » ? Combien de fois a-t-on laissé dehors des individus dont on savait qu’ils finiraient par tuer ?

La France doit retrouver le courage d’assumer la fermeté. Pas la brutalité aveugle, mais la rigueur lucide. Protéger les innocents doit primer sur la complaisance envers les coupables.

D’autres nations montrent la voie

Regardons ailleurs. Aux États-Unis, la fermeté de certaines juridictions – notamment en matière de peines incompressibles – a certes ses excès, mais elle a au moins un mérite : rappeler que la vie humaine n’est pas négociable. En Israël, un terroriste condamné ne reçoit pas des larmes de compassion, mais une sanction implacable : car chaque faiblesse se paie en vies innocentes.

L’Europe, elle, continue trop souvent à s’égarer dans une lecture angélique de la justice. Elle oublie que la civilisation ne survit pas par des discours, mais par l’affirmation d’un ordre clair : qui tue doit payer, sans détour.

La vraie injustice

La véritable injustice n’est pas une peine sévère. La véritable injustice, c’est la clémence qui met en danger d’autres vies. C’est le refus de trancher net face à la barbarie.

Un assassin qui pleure au moment du verdict ne mérite pas la compassion. Ce qu’il mérite, c’est que la justice, pour une fois, ait le courage de ne pas trembler.

Et la France, si elle veut se sauver d’elle-même, ferait bien d’emprunter cette voie.

Alain SAYADA

Rédacteur en Chef d’Israel Actualités

 

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