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Argentine : Bariloche refuse catégoriquement d’enterrer Priebke

BUENOS AIRES, 16 oct 2013 (AFP) – La maire de Bariloche a catégoriquement
exclu mercredi un enterrement dans la ville argentine où s’était réfugié le
criminel nazi Erich Priebke, alors que sa dépouille se heurte à une cascade de
refus d’inhumer.
Déjà vendredi, peu après l’annonce de la mort de Priebke à Rome,
l’Argentine, où il a vécu paisiblement plus de 40 ans, a refusé d’accueillir
le cercueil de Priebke alors que la famille avait manifesté le souhait qu’il
repose au cimetière de Bariloche, au côté de son épouse, décédée il y a
quelques années.
« La position de la municipalité est la même que celle du ministère des
Affaires étrangères. En aucun cas il ne peut être enterré à Bariloche », a
déclaré à l’AFP Maria Eugenia Martini, maire de la station de sports d’hiver
de la Cordillère des Andes.
Elle a également dit qu’aucun membre de la famille Priebke ne l’avait
approchée pour demander une sépulture dans cette ville de 100.000 habitants
abritant une forte minorité allemande, dont Priebke était un leader.
Jorge Priebke, fils du criminel nazi, a fait scandale en déclarant lundi à
l’agence italienne Ansa : « Qu’ils enterrent mon père en Israël ! ».
Jorge Priebke et son frère Ingo, qui vit aux Etats-Unis, ont demandé pour
leur père des « obsèques catholiques et que sa dépouille soit respectée », selon
l’avocat romain Paolo Giachini.
Les obsèques prévues près de Rome, annulées mardi après des incidents,
tournent au casse-tête pour l’Italie.
La ville natale de Priebke, Hennigsdorf (Allemagne), a également refusé de
l’enterrer et Berlin a suggéré mercredi que c’était à la famille Priebke de
décider du sort de sa dépouille.
La majorité des anciens dignitaires nazis ont été incinérés – et leurs
cendres dispersées – ou ont été enterrés dans le plus grand secret, afin
d’éviter par la suite tout risque de rassemblement de sympathisants sur leur
tombe.
Priebke est l’un des responsables du massacre des Fosses Ardéatines à Rome,
dont avaient été victimes 335 civils en 1944, en représailles à une attaque
contre des soldats allemands. Il vivait depuis près de 15 ans dans la capitale
italienne, assigné à résidence, après avoir été condamné à la réclusion à
perpétuité.
ap/hdz/dro

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