haut banniere
haut banniere
haut banniere

Décision le 5 novembre sur la demande de libération de Georges Abdallah

Le tribunal d’application des
peines rendra sa décision le 5 novembre sur la neuvième demande de libération
de l’ancien révolutionnaire libanais Georges Ibrahim Abdallah, a-t-on appris
auprès des avocats des parties, à l’issue d’une audience à la prison de
Lannemezan.
L’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) a été
arrêté à Lyon il y a 30 ans, le 24 octobre 1984, et condamné à perpétuité pour
complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates,
l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov.
Il est détenu au centre pénitentiaire de Lannemezan, où un juge
d’application des peines parisien s’est rendu mardi après-midi pour l’audience.
Pendant deux heures, 70 personnes venues soutenir M. Abdallah, ont scandé
des appels pour sa libération et quelques invectives à l’encontre de
l’impérialisme américain ou du gouvernement français comme: « Valls, Hollande,
matons d’Abdallah ».
Des délégations du Front de Gauche, du NPA ou d’organisations
pro-palestiniennes ont annoncé qu’un « rassemblement national » aurait lieu le
25 octobre devant la prison.
Me Paul Le Fèvre, avocat des États-Unis et de la famille du diplomate
américain assassiné, a expliqué que ses clients s’opposaient à une remise en
liberté parce qu’il « a commandité des assassinats et il choisit de ne pas le
regretter ». « Il y aurait danger à le libérer », a-t-il dit à un journaliste de
l’AFP.
L’avocat de M. Abdallah, Me Jean-Louis Chalanset, a regretté que la
procureure à l’audience ait estimé la demande « irrecevable car il ne
manifestait pas de repentir et qu’il n’y avait pas eu d’indemnisation des
victimes ».
La justice avait accepté en 2012 la précédente demande de mise en liberté
de Georges Ibrahim Abdallah sous réserve de son expulsion mais le ministre de
l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, n’avait jamais signé d’arrêté
d’expulsion.
Mardi, Me Chalanset a assuré que désormais « toutes les conditions sont
réunies pour que Georges Abdallah retourne au Liban: les autorités libanaises
se sont engagées dans une lettre au juge à le prendre à la sortie de prison et
à le ramener au Liban ».
dbe-ndy/sd

About The Author

Related posts

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *