Lettre ouverte à Emmanuel Macron
Monsieur le Président, vous entrez dans l’histoire… mais du mauvais côté.
Le 24 juillet 2025 restera une date sombre. Celle où, selon plusieurs sources diplomatiques et politiques, vous vous apprêtez à reconnaître unilatéralement un État palestinien, sans accord de paix, sans engagement clair des autorités palestiniennes, et alors que le Hamas – organisation terroriste – continue de semer la mort en Israël et de menacer la stabilité régionale.
La France, patrie des Lumières, des droits de l’Homme et de la liberté, s’apprête ainsi à emprunter une voie que même le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie ou d’autres démocraties ont refusé de suivre.
Vous êtes isolé. Et vous le savez.
Mais ce n’est pas tout. Cette décision n’est pas seulement erronée sur le plan diplomatique : elle est moralement dangereuse. Elle envoie un signal dramatique dans une France fracturée, où l’antisémitisme — tout comme le racisme anti-Blancs — progresse chaque jour : profanations, agressions, assassinats de Juifs, attaques d’églises, décapitation d’un professeur comme Samuel Paty, assassinat du professeur Bernard, et silence complaisant face à la haine d’Israël dans certains quartiers, universités, ou partis politiques.
Le tout dans un climat de clientélisme électoral assumé, où certaines formations politiques préparent les municipales de mars 2026 avec un objectif clair : la présidentielle de 2027, au prix de toutes les compromissions.
Et vous choisissez de faire cette annonce le jour même de la libération du terroriste Georges Ibrahim Abdallah, condamné dans les années 1980 pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien ? Ce n’est plus une maladresse : c’est une provocation.
Il y a plus de 80 ans, Pierre Laval chef du Gouvernement de Vichy justifiait sa collaboration avec l’occupant nazi en déclarant :
« Je souhaite la victoire de l’Allemagne, car sinon le bolchevisme s’installerait partout. »
Faut-il entendre aujourd’hui, en miroir :
« Je tends la main au Hamas et à l’Iran, car sinon, Israël — seule démocratie du Moyen-Orient — troublerait l’ordre dans nos banlieues » ?
Cette trahison des valeurs républicaines, vous la porterez seul.
Car vous n’avez convaincu ni l’Europe, ni le monde libre, ni la majorité de Français qui vous rejette à plus de 81 % . Vous gouvernez un pays où l’autorité de l’État s’est effacé dans les cités, où les violences explosent contre les français la police etc, où la dette dépasse les 3 000 milliards d’euros, où la France est rejetée d’Afrique, humiliée sur la scène internationale par l’Algérie, l’Iran en prenant en otage des ressortissant français, sans que vous ne fassiez acte de rébellion
Et malgré cet effondrement, vous trouvez encore l’énergie… de fragiliser Israël, de diviser les Français, et de piétiner les principes fondateurs de la République.
À nos élus, à nos représentants communautaires : où êtes-vous ?
Où est Caroline Yadan, députée de la majorité censée représenter les Français juifs de l’étranger ?
Où sont les voix de Shannon Sebban soutien groupie du Presdent Macron , de ceux qui se réclament de Simone Veil, de la mémoire de la Shoah, du combat contre l’islamisme ?
Où sont les institutions juives ?
Président du Consistoire Centrale de France Elie Korchia ou bien le Grand Rabbin de France Haim Korsia pour interpeler le Président seulement sur ce qui s’est passé en Espagne pour les adolescents… « silence on va déranger, ne faisant pas trop de bruits », nous avons marre de vos positions de Dhimmis, en ne vous révoltants pas vous tes de fait devenus tout simplement de ce président que 81 % des français rejettent.
Votre silence est assourdissant. Votre mutisme devient inquiétant. Il n’est plus temps de ménager le pouvoir : il est temps de dire la vérité, haut et fort.
Monsieur le Président, vous êtes entré dans l’histoire.
Mais pas dans celle que les démocrates rêvent d’écrire.
Par votre attitude, votre isolement, votre mépris de la réalité du terrain, vous avez pris la responsabilité de renier l’amitié avec Israël, de mettre en danger les Juifs de France, et de brouiller l’image de la France dans le monde libre.
En rappelant que 78 % des français sont contre la reconnaissance d’un état Palestinien.
Depuis la fin de la guerre, il y a cette année 80 ans, vous êtes le président depuis 1945 qui a été le plus hostile au juifs de France et depuis 1948 à Israel
Vous aurez à en répondre.
Devant l’Histoire. Devant la République. Devant le peuple.
Monsieur le Président, vous êtes un homme seul avec vos alliés du Hamas et de LFI
Alain SAYADA
Rédacteur en chef d’Israël Actualités