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L’Iran aide le Hamas à fabriquer ses missiles

Les USA et Israël ont partagé des informations sur l’Egypte lorsque Morsi était au pouvoir, selon la NSA

« Le Hamas a la capacité de tirer des missiles sur Israël, car Téhéran a fourni la technologie pour fabriquer des armes au groupe terroriste afin de se défendre contre les attaques israéliennes », a déclaré lundi un haut responsable iranien.

« Le Hamas a la capacité de tirer des missiles sur Israël, car Téhéran a fourni la technologie pour fabriquer des armes au groupe terroriste afin de se défendre contre les attaques israéliennes », a déclaré lundi un haut responsable iranien.

Les haut gradés des Gardiens de la Révolution iranienne ont déjà affirmé dans le passé que les missiles Fajr-5 missiles faisant partie de l’arsenal du Hamas dans la bande de Gaza, et dont la technologie a été fournie par l’Iran, ont été fabriqué localement.

« Les missiles de la résistance palestinienne sont les bénédictions du transfert de technologie de l’Iran », a déclaré le secrétaire du Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime

, Mohsen Rezaei, à la chaîne d’Etat iranienne Al-Alam.

« Nous avons besoin de transférer la technologie défensive et militaire aux Palestiniens afin qu’ils puissent construire des armes sous le blocus et se défendre », a-t-il ajouté.

Rezaei, un ancien commandant de la Garde révolutionnaire, a écrit au président Hassan Rouhani cette semaine pour lui demander de fournir des systèmes de défense aériens au Hamas afin de frapper les avions israéliens.

« Les Américains ont approuvé le financement pour renforcer le Dôme de fer israélien. Vous devez fournir des systèmes de défense aérienne aux Palestiniens afin qu’il puisse défendre leur peuple contre les bombardements aériens », a-t-il affirmé dans son appel à Rouhani.

Rezaei a également exhorté le Hamas à capturer des soldats israéliens pour les utiliser comme monnaie d’échange dans sa lutte contre Israël.

« La capture des soldats est le point faible des Israéliens. Si deux ou trois sont capturé, tous les sionistes se rendront » a-t-il déclaré.

Les dirigeants des Gardiens de la Révolution iranienne se sont vantés que les Palestiniens aient frappé Tel Aviv avec des missiles, grâce au soutien de l’Iran.

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur ​​toutes les questions d’Etat en Iran, a appelé la semaine dernière les musulmans du monde entier à aider à armer les Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza pour se défendre contre Israël.

L’Iran, un bailleur de fonds du Hamas, ne reconnaît pas Israël et soutient les groupes terroristes anti-israéliens comme le Hamas palestinien et le groupe chiite Hezbollah du Liban.

Téhéran n’a jamais fait mystère de son soutien matériel et financier au Hamas et au Djihad islamique palestiniens, mais évite en général de mettre en lumière l’aide militaire.

L’Iran avait été accusé fin 2012 par Israël d’avoir notamment fourni aux groupes palestiniens de Gaza des missiles Fajr-5, d’une portée de 75 km, utilisés contre l’Etat hébreu.

Les USA et Israël partagent des informations sur l’Egypte

Les services de renseignements américains et israéliens ont élargi leur coopération après l’accès au pouvoir de Mohammed Morsi en Egypte en juin 2012 avec le soutien des Frères musulmans, afin de surveiller au plus près la situation au Caire, révèle une note hautement classé de la NSA, publié lundi sur le site Intercept.

Selon la note, le directeur du renseignement national américain James R. Clapper a donné son accord pour que la NSA (Agence nationale de sécurité) donne à l’Unité de renseignement 8200 des forces israéliennes, la mission de collecter des informations sur « les questions stratégiques et, en particulier, sur les éléments terroristes dans le Sinaï. »

La note de la NSA, rédigée en avril 2013, pendant le mandat de Morsi, avant le coup d’Etat militaire qui a renversé l’ancien président égyptien, et qui a conduit à l’accès au pouvoir d’Abdel-Fattah al-Sissi, a été publiée sur le site Intercept, géré par Glenn Greenwald, un collaborateur d’Edward Snowden.

La note n’indique pas si les échanges d’informations entre Israël et les Etats-Unis sur l’Egypte se sont poursuivis, ou au contraire, ont été freinés avec l’arrive au pouvoir d’al-Sisi.

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