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Pas de malentendu avec les USA sur le calendrier nucléaire de l’Iran, selon Israël

JERUSALEM, 05 oct 2013 (AFP) – Israël a minimisé samedi un éventuel
désaccord avec les Etats-Unis sur le calendrier nucléaire de l’Iran après des
propos du président Barack Obama estimant que l’Iran était « à un an ou plus »
de pouvoir se doter d’une bombe atomique.
Le président américain a jugé, dans un entretien à l’agence de presse
américaine AP diffusé samedi, que l’Iran avait « à un an ou plus » de pouvoir se
doter d’une bombe atomique, une position contrastant avec celle d’Israël sur
le nucléaire iranien.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait estimé en juillet que l’Iran
se rapprochait de la « ligne rouge »
« Ils se rapprochent de la ligne rouge. Ils ne l’ont pas encore franchie »,
avait affirmé le Premier ministre, en référence au seuil à partir duquel
l’Iran sera, selon lui, capable de fabriquer sa première arme nucléaire.
Selon lui, Téhéran a construit « des centrifugeuses qui lui permettront de
franchir la ligne, bien plus rapidement, en quelques semaines ».
Selon des responsables israéliens, « la période critique à laquelle M.
Netanyahu a fait référence n’est pas celle qui lui sera nécessaire pour
parvenir à fabriquer une bombe nucléaire, plutôt le temps que cela prendrait à
l’Iran pour parvenir à enrichir l’uranium, le composant le plus important pour
fabriquer des armes nucléaires ».
« Si l’Iran décide de terminer l’enrichissement de l’uranium (nécessaire à
l’arme atomique), il pourrait le faire en quelques semaines après sa
décision », ont-ils précisé.
M. Obama a eu le 27 septembre une conversation téléphonique de 15 minutes
avec son homologue iranien, au lendemain d’une rencontre à l’ONU entre les
chefs de la diplomatie des deux pays, John Kerry et Mohammad Javad Zarif.
Les relations diplomatiques entre Washington et Téhéran sont rompues depuis
avril 1980, un an après la révolution islamique.
L’exécutif américain martèle depuis fin septembre que la voie diplomatique
doit être privilégiée sur le dossier nucléaire iranien, mais que les signes
d’ouverture exprimés par M. Rohani seront jugés sur des actes et non sur des
mots.
Washington répète aussi que l’option militaire reste d’actualité.
M. Obama avait également reçu lundi à la Maison Blanche le Premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu, qui s’était exprimé le lendemain à la tribune
des Nations unies.
« Israël ne laissera pas l’Iran obtenir des armes nucléaires. Si Israël est
obligé d’agir seul, il agira seul », avait lancé M. Netanyahu, dans un discours
sans concession.
L’Iran n’a pas encore franchi la ligne rouge, avait-il expliqué, mais il
« veut être en position de pouvoir accélérer et construire des bombes
atomiques » quand il le voudra « avant que la communauté internationale ne
puisse le détecter et l’empêcher ».
Le prochain cycle de négociations sur le nucléaire iranien entre le groupe
dit « 5+1 » (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) et
Téhéran est programmé les 15 et 16 octobre à Genève.
Les grandes puissances et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter
d’armes nucléaires, sous couvert d’un programme civil, ce que Téhéran dément.
bur-jjm/sw/faa

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