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A. Bachelay et Galut (PS) participeront à la manifestation propalestinienne

Alexis Bachelay et Yann Galut, deux députés PS
qui étaient opposés à l’interdiction d’une manifestation propalestinienne
samedi à Paris, participeront au rassemblement autorisé mercredi à Paris mais
quitteront le cortège au « moindre dérapage ».
« Les organisateurs sont très clairs là-dessus. Nous sommes très clairs en
tant que parlementaires socialistes: s’il y a le moindre dérapage, nous en
tirerons les conséquences. En ce qui me concerne, je ne continuerai pas à
participer à une manifestation où ce n’est pas seulement le slogan pour la
paix et la justice au Proche-Orient qui s’exprime », a déclaré Yann Galut sur
France Info.
« Il n’y aura pas de slogan antisémite ce soir », a pour sa part assuré M.
Bachelay sur Sud Radio. « Il y a quand même la Ligue des droits de l’Homme et
la LDH s’est créée pendant l’Affaire Dreyfus ». Et « si je vois des
débordements, je quitterai le cortège », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, les Jeunes socialistes ont appelé « chaque citoyen-ne à
participer à la manifestation ». « Nous refusons de voir le conflit
israélo-palestinien importé en France et instrumentalisé pour diffuser de la
haine. Le droit, la paix et la justice doivent l’emporter », écrivent-ils.
MM. Galut et Bachelay ont par ailleurs dit regretter la position initiale
de François Hollande au début de l’offensive israélienne à Gaza.
Le 9 juillet, dans un communiqué, le chef de l’Etat avait notamment
souligné, après un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien
Benyamin Netanyahu, que la France condamnait fermement les agressions contre
Israël et précisé qu’il appartenait « au gouvernement israélien de prendre
toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ». Cette prise
de position a suscité de nombreuses critiques, notamment à gauche.
« Je regrette que ce premier communiqué ait été rédigé (…) Heureusement,
les choses ont été corrigées », a déclaré M. Bachelay qui s’en tient « à la
dernière déclaration de Hollande il y a 48 h » dans laquelle il demande que
« tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des
populations civiles à Gaza. »
« Il y a eu une évolution par rapport au premier communiqué de presse », a
relevé M. Galut. « Il faut reconnaître que la position de François Hollande au
départ de cette affaire n’a pas été comprise tant, semble-t-il, par une partie
du Quai d’Orsay que par une partie de la représentation parlementaire. »
bpa/frd/gf

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