Les derniers employés palestiniens de SodaStream ont tous perdu leur emploi après que la compagnie ait déménagé ses usines de Judée-Samarie pour les installer dans le Sud d’Israël.
Les 74 salariés palestiniens restant de la compagnie israélienne avaient été transférés dans les nouveaux locaux en plein milieu du désert du Néguev depuis que l’entreprise de Maale Adoumim avait fermé ses portes.
L’Etat Hébreu avait donné la permission à ces derniers de venir en Israël afin de continuer à travailler pour Sodastream jusque fin février.
Au total, plus de 500 palestiniens ont perdu leur source de revenu.
La compagnie a fait une petite cérémonie d’adieu en l’honneur de leurs ex-employés, a rapporté l’AFP mardi.
SodaStream, qui produit des machines permettant la confection de soda fait-maison, embauche désormais des bédouins arabes, surtout des femmes, au sein de ses nouveaux locaux.
En Octobre 2014, la société israélienne avait annoncé la fermeture de ses infrastructures en Judée-Samarie, devant les pressions répétées du mouvement BDS qui prône le boycott des produits provenant de l’Etat Hébreu. Le BDS critiquait entre autres le fait que les employés palestiniens gagnaient moins que leurs collègues israéliens.
Payés un salaire 4 à 5 fois supérieurs par rapport aux salaires moyens palestiniens, les ex-employés de SodaStream ne perçoivent désormais plus rien.
Israël Actualités
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