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Israël et la Cisjordanie au ralenti en attendant la neige

Jérusalem, 7 jan 2015 (AFP) – Des centaines d’écoles étaient fermées mercredi en Israël et en Cisjordanie occupée en raison du mauvais temps, tandis que Jérusalem s’apprêtait à être coupée du reste du monde dès que la neige, attendue dans l’après-midi, commencera à tomber.
Le traumatisme provoqué par la tempête de neige de décembre 2013 au cours de laquelle des centaines d’automobilistes étaient restés bloqués pendant des heures à Jérusalem et ses alentours a été tel que la police a annoncé qu’elle allait fermer à la circulation les deux principales routes d’accès à la ville dès l’apparition des premiers flocons.
Les habitants de Jérusalem, à près de 800 mètres d’altitude, ont déserté les rues balayées par des vents violents et une pluie glaciale. Les supermarchés ont été pris d’assaut depuis le début de la semaine par Israéliens et Palestiniens soucieux de constituer des réserves de nourriture.
Toutes les écoles de Jérusalem ainsi que l’Université hébraïque sont restées fermées, a annoncé le ministère de l’Education. Les établissements scolaires de la plupart des colonies israéliennes de Cisjordanie de même que les écoles du nord d’Israël sont aussi restées fermées.
Par précaution 150 bulldozers ont été mobilisés pour déblayer les
principaux axes routiers dans Jérusalem. La municipalité a également stocké 200 tonnes de sel, de la nourriture, des couvertures et des générateurs pour pallier d’éventuelles coupures d’électricité comme celles qui s’étaient produites en décembre 2013.
En Cisjordanie, les passants ont également déserté les rues à Ramallah, à 872 mètres d’altitude. Au début de la semaine, les Palestiniens ont reçu cinq bulldozers livrés par la Jordanie et des lignes téléphoniques d’urgence ont été ouvertes, ont indiqué des responsables.
Les rues de la bande de Gaza, dévastée cet été par une offensive
israélienne, battues par les vents, ont été désertées. Les Gazaouis calfeutrés dans leurs maisons tentaient de se réchauffer malgré les coupures fréquentes d’électricité: ils n’ont actuellement que quelques heures d’électricité par jour.
De nombreux magasins étaient fermés, tandis que les bateaux des pêcheurs n’avaient pas quitté le port pour éviter d’affronter une mer houleuse.
Dans les écoles gérées par l’ONU, qui abritent des dizaines de milliers de déplacés, l’agence des Nations unies pour l’aide aux réfugiés a commencé à distribuer des rations alimentaires et à utiliser des générateurs
supplémentaires.

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