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La CEDH valide le retrait de la photo choquante d’Ilan Halimi parue dans un magazine.

Plaque-Ilan-HalimiLa Cour européenne des droits de l’Homme a jugé jeudi que la France avait le droit d’ordonner au magazine Choc d’occulter une photo d’Ilan Halimi torturé par ses ravisseurs.

La France n’a pas porté atteinte à la liberté d’expression en imposant au magazine Choc d’occulter sur ses pages une photo d’Ilan Halimi aux mains de ses ravisseurs, parues dans son numéro de juin 2009, a dit jeudi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
Les juges de la CEDH ont estimé que la publication de cette photographie, prise par les tortionnaires du jeune homme juif et qui « n’avait pas vocation à être présentée au public », a pu porter « une atteinte grave à la vie privée des proches d’Ilan Halimi ».

La CEDH a jugé que la restriction imposée par la justice française à la liberté d’expression dans cette affaire était « proportionnée, les juridictions nationales s’étant limitées à ordonner l’occultation de la seule photographie litigieuse, sans procéder à la censure de l’article ou à son retrait ».

La photo incriminée montrait Ilan Halimi, un jeune de 23 ans qui a été torturé à mort en janvier 2006 par un groupe criminel antisémite qui s’était nommé « le Gang des Barbares », dans un état insoutenable. Cette photo avait été publiée par le magazine Choc en couverture et quatre fois dans ses pages intérieures.

La mère et la sœur d’Ilan Halimi avaient obtenu en première instance le retrait de ce numéro du magazine de tous les points de vente.

La cour d’appel de Paris avait ensuite remplacé le retrait du numéro par l’occultation des reproductions de la photographie en cause.

Israël Actualités avec Ouest France.

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