La libération récente d’Idan Alexander, jeune otage détenu par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre, a été saluée à juste titre comme une victoire. Elle illustre l’importance de la pression politique et militaire, mais aussi la volonté inébranlable d’Israël de protéger ses citoyens. Idan, citoyen à la double nationalité israélienne et américaine, s’était engagé avec honneur dans le célèbre bataillon des Golani, symbole du dévouement à la défense de l’État d’Israël.
Certains attribuent sa libération exclusivement à l’intervention de l’ancien président Donald Trump. Il est vrai que les États-Unis, lorsqu’ils agissent avec clarté et fermeté pour obtenir la libération d’un ressortissant américain peuvent obtenir des résultats concrets. Mais il serait injuste d’ignorer l’engagement du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et de l’armée israélienne, qui ont mené des opérations déterminées pour contraindre le Hamas à reculer.
Israël fait aujourd’hui face à un ennemi dont le seul but est la destruction. Le Hamas, organisation terroriste, continue de détenir 57 otages qui seraient encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes selon l’armée israélienne., d’endoctriner des populations civiles, et d’entraver toute paix durable. pour l’existence d’Israël le Hamas doit être désarmé, démantelé, et remplacé par une autorité qui souhaite réellement œuvrer à la coexistence et à la reconstruction, pas seulement pour Israel mais aussi pour un avenir plus serein pour les palestiniens.
Dans ce contexte, nous ne pouvons pas ignorer le silence ou l’inaction de certaines démocraties occidentales, à commencer par la France et le Président Emmanuel Macron.
Comment expliquer que deux des trois derniers otages français soient morts en captivité ?
Pourquoi un manque de résultats concrets, malgré les engagements proclamés ?
Le devoir d’un État, quel qu’il soit, est de défendre ses ressortissants, sans ambiguïté et sans compromission.
Au-delà de ce cas, c’est la cohérence du monde libre qui est en jeu. Israël ne pliera pas. Ses ennemis doivent savoir que toute tentative de destruction échouera. La dissuasion militaire nucléaire est une réalité que cela plaise ou pas et existentiel pour Israël , et les guerres futures ne seront que des escarmouches si la fermeté est maintenue. Mais cette dissuasion ne doit pas être portée uniquement par Israël.
Le dossier iranien en est un autre exemple. Un Iran nucléaire ne menace pas seulement Israël, mais l’équilibre de toute la région. Et les premières victimes d’un régime fanatisé seraient, une fois encore, les peuples eux-mêmes, ce qu’Israël n’acceptera pas et sera considéré comme un casus belli a ne pas dépasser.
Nous appelons donc à une mobilisation sincère et courageuse. La paix se construit avec de la force, de la volonté, mais aussi de la vérité. Il n’est plus temps de tergiverser.
Et ce n’est pas avec la mollesse actuelle de certains dirigeants européens que nous y parviendrons. En France, le président Emmanuel Macron donne parfois le sentiment de tergiverser, comme si sa priorité n’était pas la sécurité de ses citoyens ou la vérité sur les alliances mais une quête de reconnaissance internationale — certains disent, un prix Nobel de la paix.
Mais l’Histoire ne s’écrit pas à coups de discours équilibrés face à des réalités déséquilibrées. Comme l’avait prédit Gerard Collomb ancien ministre de l’Intérieur :
« Aujourd’hui on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face. »
Cette fracture est visible. Elle grandit à chaque renoncement, à chaque silence face à l’antisémitisme ou au terrorisme masqué.
Il est temps de choisir entre l’aveuglement et la responsabilité.
Le président Emmanuel Macron a choisi son camp en tapant au pilorie Israel, en laissant les juifs de France face à ces ennemis.
Nous avons bien saisi, Monsieur le Président, que vous êtes devenu, en quelques années, le porte-étendard du Hamas, allié des Frères musulmans, qui sont interdits dans de nombreux pays arabes mais tolérés en France.
La fin de votre mandat semble s’apparenter à celle d’une personne tombée dans le cynisme.
Am Israel Hai
Alain SAYADA