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Netanyahu: l’allègement des sanctions pousse l’Iran à « redoubler d’agressivité »

Le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu a estimé dimanche que l’assouplissement des sanctions contre l’Iran
avait été contre-productif et poussé Téhéran à redoubler d' »agressivité sur la
scène internationale ».
« L’assouplissement des sanctions internationales contre l’Iran n’a pas
poussé l’Iran à modérer son agressivité sur la scène internationale, c’est le
contraire qui s’est produit », a déclaré M. Netanyahu lors de la réunion
hebdomadaire du conseil des ministres.
Le Premier ministre israélien, qui a fait de la lutte contre le programme
nucléaire iranien sa priorité, a énuméré les exemples récents de cette
« agressivité ».
« Le ministre iranien des Affaires étrangères a récemment rencontré le chef
du Jihad islamique » palestinien, a-t-il déclaré, en faisant allusion à la
réception la semaine dernière à Téhéran de Ramadan Challah par le chef de la
diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif.
L’Iran est le grand allié du mouvement chiite libanais Hezbollah et
soutient le mouvement radical palestinien Jihad islamique et le Hamas, trois
organisations considérées comme « terroristes » par Israël.
Parallèlement, « l’Iran continue de fournir des armes meurtrières aux
organisations terroristes, l’Iran continue à massacrer en Syrie et la dernière
chose maintenant: l’attaque en règle des dirigeants iraniens contre les
Etats-Unis par le biais de l’envoi de navires de guerre dans l’océan
Atlantique », a poursuivi M. Netanyahu, cité dans un communiqué de ses services.
Il faisait allusion à l’annonce samedi par l’agence iranienne Fars du
déploiement de navires de guerre iraniens dans l’océan Atlantique « pour se
rapprocher des frontières maritimes américaines », selon Afshin Rezaïe,
commandant de la 4e zone navale de la Marine iranienne.
Les négociations avec le groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, France,
Royaume-Uni et Allemagne) ont abouti fin novembre à Genève à un accord
intérimaire en vertu duquel Téhéran a suspendu l’enrichissement d’uranium à
20% et a gelé à son niveau actuel ses autres activités nucléaires, en échange
d’une levée partielle des sanctions occidentales. Les discussions sur un
accord global doivent commencer le 18 février à Vienne.
Parallèlement, l’Iran mène des pourparlers avec l’Agence internationale de
l’énergie atomique (AIEA).
L’Iran, malgré ses dénégations, est accusé par Israël et plusieurs pays
occidentaux de vouloir acquérir une capacité nucléaire militaire sous couvert
de son programme civil.
Israël a affirmé à maintes reprises qu’il n’écartait pas une opération
militaire afin d’empêcher Téhéran de se doter d’une telle arme.
dms/cco

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