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Paris a demandé des explications aux Etats-Unis sur une attaque informatique contre l’Elysée en 2012

PARIS, 25 oct 2013 (AFP) – La France, qui soupçonnait les services secrets
américains d’être à l’origine en mai 2012 d’une attaque informatique visant
l’Elysée, a envoyé onze mois plus tard deux hauts responsables français à
Washington pour demander des explications, écrit vendredi Le Monde.
Le quotidien, qui multiplie les révélations sur les interceptions de toutes
natures réalisées par l’agence nationale de sécurité américaine (NSA) dans le
monde, y compris contre ses alliés comme la France, publie le fac similé d’une
note interne « top secret » de la NSA.
Cette note de quatre pages datée du 12 avril 2013, dévoilée par
l’ex-consultant Edward Snowden, « atteste, selon Le Monde, des tensions et de
la méfiance qui existent entre Paris et Washington ».
Selon la note de la NSA, Bernard Barbier, patron de la direction technique
(interceptions, décryptage, pénétration informatique …) de la Direction
générale de la sécurité extérieure (DGSE) et Patrick Pailloux, directeur de
l’agence de cyberdéfense Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes
d’information) sont allés demander des explications à la NSA. La note précise
que la visite des deux hommes avait pour but de « partager des informations sur
les attaques informatiques » de mai 2012 contre l’Elysée.
La NSA est soupçonnée d’être impliquée dans le piratage des ordinateurs des
principaux collaborateurs du chef de l’Etat, à l’époque Nicolas Sarkozy, en
mai 2012, entre les deux tours de l’élection présidentielle en France.
Dans la note dont des extraits sont publiés par le journal, la NSA assure
qu’après enquête, aucun des services capables de mener ce genre d’opération au
sein des seize agences du renseignement américain ou de ses proches alliés
(services britanniques, canadiens, australiens) n’en serait responsable.
Mais la note ajoute que les services secrets israéliens, également en
mesure de conduire ce type d’attaque, n’ont, « de façon délibérée », pas été
questionnés sur cette affaire.
Interrogés par l’AFP sur cette note, la DGSE et l’Anssi se sont refusées à
tout commentaire.
pmg/ao/phc

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