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Quel impact de la crise grecque sur Israël ?

Avant de céder la parole au président du Conseil économique national, le Professeur Eugene Kandel, c’est Binyamin Netanyahou qui, en Conseil des ministres a donné le ton hier : « le PIB par habitant en 2003 était plus élevé en Grèce qu’en Israël et nous avons adopté une série de réformes visant à contrôler les dépenses et visant à ouvrir les marchés à la concurrence. Puis, notre PNB par habitant a augmenté de 50 %, tandis que la Grèce, à mon grand regret, a stagné. Nous espérons que la Grèce va trouver les moyens de se sortir de cette crise chronique ».

Eugène Kandel a ensuite expliqué aux ministres pourquoi et comment Israël a largement dépassé la Grèce en moins de dix ans : la différence d’approche politique des deux pays. Alors que le gouvernement grec a multiplié les avantages sociaux de manière inconsidérée (retraite à 57 ans), Israël a réduit les dépenses publiques tout en attirant les investisseurs étrangers, séduits par la crédibilité et la discipline budgétaire à long terme des gouvernements qui se sont succédé à Jérusalem.

Ceci dit, quel sera l’impact réel de la crise grecque sur l’économie israélienne. Selon Eugène Kandel, il n’y aura pratiquement pas d’incidences. La Grèce ne représente que 1% des exportations israéliennes et rien n’indique qu’elles seront affectées.

En revanche, la crise de l’euro va directement affecter les personnes installées en Israël et qui perçoivent des revenus en Europe. L’effritement constant de la monnaie européenne leur fait perdre chaque jour un peu plus de leur pouvoir d’achat. Le constat est le même pour les investisseurs européens. Le marché locatif par exemple, est dans l’attente d’une remontée plus qu’hypothétique de l’euro et des milliers de transactions sont gelées.

Une nouvelle qui fait aussi des heureux : puisque les acquéreurs européens se sont mis entre parenthèses, le prix des appartements risque de baisser et de devenir plus attractifs pour les locaux. Quant aux touristes israéliens en visite à Paris ou à Rome, les bureaux de change leur offrent quelques centaines de shekels en plus, à dépenser durant leur séjour.

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