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Yom Hazikaron : n’oublions pas les blessés !

gantz-et-blesseDans un article touchant par sa sensibilité et sa vérité, la journaliste Rah’eli Malek-Boda, du magazine Motsach, supplément du Makor Rishon, a exprimé sa peine de voir quelque peu oubliés les soldats blessés qui vivent souvent un calvaire après avoir été atteints grièvement lors d’une guerre ou d’un affrontement avec des terroristes. Malheureusement, pour certains d’entre eux, leur combat pour survivre prend fin après de terribles souffrances et leur décès est alors annoncé à la radio par la formule si douloureuse : « Il a succombé à ses blessures ».

Et d’évoquer alors le souvenir du cousin de son mari, Ariel Boda, qui devait finir sous peu son cours d’officier. « Ariel était en route avec ses camarades pour un Shabbat d’anciens de la Meh’ina de Maalé Efraïm », raconte-t-elle. « Près du carrefour de Tapouah (Samarie), des terroristes ont ouvert le feu sur leur voiture. Son coturne, Yossi Attia, a été tué sur le coup. Deux autres amis ont été légèrement blessés. Quant à Ariel, assis à la droite du conducteur, il a été atteint très gravement à la tête ».

Elle poursuit : « Pendant neuf mois, Ariel a été hospitalisé, passant d’un service à l’autre dans plusieurs hôpitaux. Neuf mois de souffrances au cours desquels sa famille et ses amis n’ont pas quitté son chevet. Il a subi une vingtaine d’interventions chirurgicales à la tête et pendant un bref laps de temps, il s’est même réveillé et a parlé avant de replonger dans le coma. Même quand son état a empiré, son entourage espérait encore qu’il se rétablirait. Sa mère Tony a écrit un journal dans lequel elle décrivait les différentes étapes de son traitement dans l’intention de le lui offrir comme souvenir lorsqu’il guérirait. Mais dans la nuit d’un Shabbat, quelques minutes avant l’aube, Ariel ‘a succombé à ses blessures’ ».

La mère d’Ariel a confié à l’auteur : « C’est une période terrible, insupportable. Après une telle épreuve, la famille perd tout cadre de vie normal. J’avais arrêté de travailler et je consacrais tout mon temps au traitement de mon fils. Je n’ai repris mes activités professionnelles que huit mois après le début de son hospitalisation et un mois plus tard, il est décédé ».

Dans les hôpitaux, indique l’auteur de cet article poignant, sont encore hospitalisés des blessés de l’opération Tsouk Eytan. Certains de leurs camarades ont pu rentrer chez eux après une période de soins mais d’autres vont devoir vivre longtemps avec leurs blessures, parfois toute leur vie. (photo Dover Tsahal)

 

le petithebdo

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