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Attentats de Copenhague : le tueur a partagé une cellule avec un sympathisant de l’EI

Copenhague, 14 avr 2015 (AFP) – L’auteur des attaques de Copenhague qui ont
fait deux morts en février a partagé sa cellule avec un sympathisant de
l’organisation État islamique lorsqu’il purgeait une peine pour une agression
au couteau, a révélé mardi la chaîne de télévision TV2.
En prison, les gardiens ont dit à trois reprises à l’administration
pénitentiaire qu’Omar El-Hussein avait exprimé des opinions « extrêmes » sur
l’islam, selon un rapport confidentiel du Parquet obtenu par TV2.
Le jeune Danois d’origine palestinienne avait été transféré dans une prison
de Copenhague où il partageait sa cellule avec un sympathisant notoire de
l’organisation État islamique malgré un courriel dans lequel il était relevé
que son « extrémisme s’aggrave ».
Son codétenu avait été signalé aux services pénitentiaires et aux services
de renseignement le 25 novembre pour avoir, « via un profil sur Facebook,
soutenu l’État islamique », a précisé le rapport.
Les autorités soupçonnaient également Omar El-Hussein de vouloir se rendre
en Syrie après sa libération, une information qu’elles n’ont pu, selon le
document, confirmer.
« Il semble qu’Omar ait dit qu’il voulait aller combattre en Syrie pour se
battre quand il serait libéré », a écrit le personnel pénitentiaire, ajoutant
que ses « déclarations n'(étaient) pas confirmées ».
Deux semaines après sa sortie de prison, cet homme de 22 ans avait ouvert
le feu sur un centre culturel de Copenhague où se déroulait un débat sur la
liberté d’expression, tuant une personne de 55 ans, avant de prendre la fuite.
Il avait ensuite abattu un juif de 37 ans qui montait la garde devant la
synagogue de la capitale danoise où était célébrée une bar-mitsvah, avant
d’être tué dans un échange de tirs avec la police.
En septembre, l’administration pénitentiaire avait signalé aux services de
sécurité (PET) qu’Omar El-Hussein présentait des risques de radicalisation,
mais que « les éléments du rapport ne portaient pas à croire qu’il planifiait
une attaque » d’après les PET.
Cinq hommes, soupçonnés de l’avoir aidé à obtenir et à se débarrasser
d’armes, sont actuellement en détention, mis en examen pour complicité.

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