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« Charlie Coulibaly »: Dieudonné condamne les attentats, dit s’être senti « exclu » de la marche

Paris, 4 fév 2015 (AFP) – Le polémiste Dieudonné a déclaré mercredi qu’il
condamnait « sans aucune ambiguïté » les attentats du début du mois de janvier,
devant le tribunal correctionnel de Paris où il comparaissait pour apologie du
terrorisme pour son message « je me sens Charlie Coulibaly ».
« Bien évidemment je condamne sans aucune retenue et sans aucune ambiguïté
les attentats », a déclaré à la barre Dieudonné, comme il l’avait déjà fait
devant les services de police lors de sa garde à vue.
Le message litigieux avait été diffusé sur Facebook le 11 janvier, alors
que des millions de personnes à travers le pays venaient de rendre hommage aux
17 victimes des attentats ayant visé Charlie Hebdo, des policiers et des juifs.
Il qualifiait la marche d' »instant magique égal au Big Bang qui créa
l’Univers ».
« Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly »,
ajoutait-il, associant le slogan de soutien au journal satirique, « Je suis
Charlie », au nom d’Amédy Coulibaly, le preneur d’otages qui a notamment tué
quatre juifs dans un supermarché casher.
Devant le tribunal correctionnel, il a affirmé qu’il avait voulu participer
à la marche à Paris, que ses avocats s’étaient rapproché du ministère de
l’Intérieur, mais, selon lui, n’avait eu aucune réponse. Il a finalement,
a-t-il dit, participé à une marche dans une commune près de son domicile, qui
se trouve en Eure-et-Loir.
« Je me suis senti concerné par cette marche et exclu par les services de
police de cette marche », a-t-il expliqué, « je me sens traité comme un
terroriste ».
Selon lui, le message qui lui vaut ce procès est « une parole de paix ».
Le message avait été retiré, mais, trois jours plus tard, après une
convocation restée sans réponse, Dieudonné était placé en garde à vue, à
l’issue de laquelle le parquet avait décidé de le convoquer devant le tribunal
correctionnel de Paris.
Après les attentats, la ministre de la Justice Christiane Taubira avait
donné instruction au parquet de faire preuve de « réactivité » et « fermeté »
envers les auteurs d' »apologie du terrorisme » ou de « propos et agissements
racistes ou antisémites ».
Dieudonné M’bala M’bala, déjà condamné à plusieurs reprises pour des
provocations antisémites, encourt sept ans de prison et 100.000 euros
d’amende, les propos litigieux ayant été diffusés sur internet.

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