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France: mesures contre les réfugiés « dont le comportement n’est pas conforme »

« Des mesures extrêmement fermes » d’après le ministre français de l’Intérieur

Le gouvernement français va mettre en oeuvre des « mesures extrêmement fermes » contre les réfugiés « dont le comportement n’est pas conforme » aux principes de la France, a-t-on appris jeudi de source officielle.

« J’ai pris il y a peu des mesures extrêmement fermes à l’égard de bénéficiaires du statut de réfugiés dont le comportement n’était pas conforme à nos principes », a annoncé le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

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« Je m’en expliquerai publiquement le 13 octobre », a précisé M. Cazeneuve, qui s’exprimait devant le Sénat, à l’occasion de l’examen en première lecture d’un projet de loi sur le droit des étrangers.

« Ma responsabilité d’accueillir dignement les étrangers sur notre territoire a pour contrepartie une exigence de fermeté à l’égard de ceux que nous avons accueillis et qui bafouent nos règles, surtout dans le contexte de menaces actuel », a expliqué le ministre.

M. Cazeneuve défendait un amendement du gouvernement, qui a été adopté, rétablissant la possibilité de procéder au retrait d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de séjour pluriannuelle lorsqu’un étranger a commis certaines infractions

« Face à des risques avérés de troubles à l’ordre public, l’administration doit conserver le pouvoir de retirer des titres qu’elle a octroyés », a plaidé M. Cazeneuve, citant notamment: « trafics de stupéfiants, traite des êtres humains, proxénétisme de mineurs, réduction en esclavage… »

Dans son examen du projet de loi, le Sénat a par ailleurs subordonné la délivrance d’un visa de long séjour à la preuve préalable d’une connaissance suffisante de la langue française, à l’adhésion aux valeurs essentielles de la société française et à sa capacité à exercer une activité professionnelle ou à assurer son autonomie financière.

Il a aussi exigé des étrangers ayant conclu un contrat d’intégration républicaine qu’ils participent au financement des formations civiques et linguistiques dont ils bénéficient.

Le texte doit être examiné jusqu’à vendredi et il fera l’objet d’un vote solennel le 13 octobre.

(AFP)

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