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Le joggeur blessé à Fontenay-aux-Roses peut-être victime d’un « tir d’entraînement »

Le joggeur blessé le 7 janvier à
Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) pourrait avoir été la victime d’un « tir
d’entraînement » destiné à tester une des armes qui allait être utilisée deux
jours plus tard par Amédy Coulibaly, a estimé mercredi le procureur de Paris.
« On peut tout imaginer. Certains enquêteurs ont émis l’hypothèse là-dessus
d’un possible tir d’entraînement », a déclaré François Molins lors d’une
conférence de presse à Paris.
La fusillade de Fontenay-aux-Roses -au soir de la tuerie de Charlie Hebdo-
demeure l’un des événements les plus mystérieux de la série d’attaques
commises début janvier, sur laquelle trois juges d’instruction antiterroristes
enquêtent.
Le joggeur de 32 ans a été touché à une jambe et dans le dos alors qu’il
courait vers 20H30 sur la promenade de la Coulée verte, un lieu très fréquenté
par les joggeurs et les promeneurs dans cette banlieue tranquille. L’homme
s’est alors réfugié vers un pavillon proche pour demander de l’aide à des
voisins.
Si l’identité de son agresseur, qui a pris la fuite à pied, demeure
inconnue, l’arme a en revanché été identifiée.
Les enquêteurs ont en effet opéré un rapprochement entre les étuis percutés
(douilles) retrouvés à Fontenay-aux-Roses et l’un des pistolets Tokarev dont
était muni Amédy Coulibaly lors de la prise d’otages du supermarché casher de
la Porte de Vincennes.
Or, selon une source proche du dossier, la description qu’a faite le
joggeur de son agresseur ne correspond pas à Amédy Coulibaly.
jac/at/jag

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