haut banniere
haut banniere
haut banniere

« Les boucliers » par Susan Hofen pour Israël Actualités

 

Migdal logo

« Nous disons que les garde-frontières sont les gilets pare-balles d’Israel. Mais Migdal est le bouclier, le gilet pare-balles des garde-frontières. »

 

C’est par ces mots prononcés par le général Israel Itzhak, ancien commandant général du Magav, que l’on peut résumer la soirée organisée le 3 février 2016 à Paris, par l’association Migdal en faveur des soldats du Magav et des unités de marine israélienne.

 

Rappelons que le Magav est l’entité  militaire de garde-frontières fondée en 1953, dépendant de la police d’Israël.

 

Elle est donc au cœur de La Défense d’Israel.

 

Pour cette raison, l’association Migdal (« tour » en hébreu), a pris depuis longtemps à cœur le soutien de cette force militaire, en organisant tout au long de l’année des actions en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Par cette même volonté de soutenir au mieux les femmes et hommes qui défendent Israël, Migdal a décidé d’associer cette année les militaires du Hel Ayam,  la marine.

 

Sous la présidence de David Bittan, le Président de l’association Migdal,  le dîner de cette année, réunissait encore une fois des invités prestigieux.

 

Nous avons ainsi noté la présence de Marc Attali, Ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Israel en France, d’Arik Elazar, l’attaché de Défense de l’Ambassade d’Israël, deDany Amouyal, l’attaché de la Police, de Doron Gavish, le D.G. De la mission européenne du ministère israélien de la défense, de l’actrice Véronique Genest, de Serge Hadjenberg, directeur de Radio J,  du directeur d’Israel Actualités, Alain Sayada, la présidente de l’Association Impact Alexandra Glanz, de Yoram Elgrabli, le directeur général d’EL AL France et de nombreuses autres personnalités.

 

Cette soirée est destinée à récolter des fonds,  intégralement reversés aux soldats du Magav et des unités de Marine, ainsi qu’à mieux faire connaître ces soldats. 

Elle a été marquée par plusieurs moments émouvants.

 

Celui où Daniel Kazado, officier du Magav, victime d’un attentat au couteau qui a failli lui coûter la vie, est venu, très ému, remercier Migdal et ses donateurs de leur soutien.

 

Également, celui du discours du général Israel Itzhak :

 

« Cette année, le terrorisme a continué à attaquer l’état d’Israel.

Même ici, en France, vous avez pu le voir.

Sur la terre d’Israel, nous avons des gardes-frontières qui gardent le pays.

Aujourd’hui encore le pays a subi une attaque d’envergure meurtrière et nous avons perdu une soldate du Magav, qui a donné sa vie pour défendre les citoyens.

 

Ce qui est important, c’est qu’à attentat, les terroristes ne s’en sortent pas. Nous arrivons à les arrêter et à les mettre hors état de nuire.

 

Même ceux qui se cachent dans les villes palestiniennes.

 

 Nous disons que les garde-frontières sont les gilets pare-balles d’Israel. Mais Migdal est le bouclier, le gilet pare-balles des garde-frontières. »

 

Sans oublier la minute de silence en mémoire de toutes les victimes du terrorisme en Israël et dans le monde, liste sans fin à laquelle s’était le même jour ajoutée Hadar Cohen, policière du Magav, tuée à 19 ans, par trois terroristes à Jérusalem…

 

Je me prétendais sioniste.

 

Lorsque je voyais circuler des appels de fonds pour soutenir Tsahal et les autres forces militaires d’Israel, je les mettais néanmoins de côté, devant me dire que cela était accessoire.

 

Qu’après tout il y a des causes plus urgentes, pour mobiliser et me mobiliser moi même en faveur d’Israel.

 

Lorsqu’hier soir j’ai vu défiler les appels aux dons et les magnifiques objets d’art mis gracieusement à la vente par leurs propriétaires, j’ai regretté de ne pouvoir en faire l’acquisition.

 

Mais Dieu merci, d’autres ont compris bien avant moi l’enjeu et l’urgence qu’il y a à prendre soin de ces combattants qui se dévouent à La Défense de leur territoire, de leur pays, de leur peuple.

 

Lorsqu’en France, les plus courageux dénoncent sans ambiguïté les ennemis d’Israël et que nous transmettons ces discours, nous oublions, dans notre sentiment d’avoir fait notre devoir, que tout cela est paroles.

 

Que des femmes et hommes sacrifient quotidiennement le temps  avec leurs proches et leur vie pour, heure par heure, défendre les frontières de la seule démocratie qui demeure dans la région, pendant que nous continuons à argumenter pour convaincre nos compatriotes et l’Occident que les soldats du Magav et toutes les forces déployées aux frontières défendent non seulement un pays, mais tout bonnement les frontières de la civilisation.

 

Peut-être devrions nous focaliser désormais la défense d’Israel sur une question simple :

 

Si ces gardes frontières terrestres et maritimes flanchent et qu’Israel est rayé de la carte, que deviendra l’occident ?

 

Une amie non juive m’a dit aujourd’hui ne pas se sentir du tout concernée par ce conflit israélo palestinien.

 

Je me demande si j’étais crédible en tentant de la convaincre du contraire alors que moi même n’était pas au rendez-vous des actions soutenant l’armée israélienne.

 

Bravo à Migdal, de nous rappeler nos devoirs.

 

Susan Hofen pour Israël Actualités

About The Author

Related posts

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *