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LSK: DSK charge son associé qui avait contracté « des emprunts excessifs »

Dominique Strauss-Kahn affirme que son associé
au sein de la société LSK, Thierry Leyne, qui s’est suicidé le 23 octobre,
avait contracté « une série d’emprunts excessifs » et qu’il connaissait « depuis
peu » ce Franco-Israélien à la « réputation contrastée ».
« J’ai décidé de démissionner de la présidence de LSK (Leyne Strauss-Kahn &
Partners, ndrl) pour deux raisons », explique l’ancien directeur du FMI dans un
entretien publié jeudi dans le Parisien. « J’ai constaté à la fin de l’été que
le projet n’était pas conforme à ce que nous avions envisagé ensemble ».
« Thierry Leyne était le directeur général et gérait l’entreprise. Il était
engagé dans une stratégie d’emprunts qui m’est apparue en octobre avec les
comptes 2013 et que je ne peux accepter. C’est la seconde raison », poursuit M.
Strauss-Kahn, qualifiant de « terrible drame humain », le fait que son associé
se soit défenestré à Tel-Aviv.
« Thierry Leyne avait monté une compagnie financière qui faisait
essentiellement de la gestion d’actifs. Il n’y avait pas de département de
banque d’affaires. Je devais la créer en la centrant sur le conseil aux
gouvernements et accessoirement aux entreprises », précise-t-il encore. « Mais
au bout du compte, il n’y avait que moi qui apportais des affaires, ce qui ne
correspondait pas à ce que j’attendais d’un partenariat ».
« J’ai probablement perdu mon investissement et n’ai jamais perçu aucune
rémunération. A mon échelle, c’est beaucoup d’argent », dit-il sans plus de
précision.
Thierry Leyne « avait contracté une série d’emprunts excessifs »,
accuse-t-il, admettant qu’il avait « une réputation contrastée » mais expliquant
avoir été attiré par le fait que l’homme d’affaires « avait fait dans le passé
de très belles opérations ».
Parallèlement, le tribunal de commerce du Luxembourg a accordé jeudi le
sursis de paiement à la société de gestion d’actifs Assya Asset management,
filiale de LSK. Le sursis est valable jusqu’au 17 novembre. Après cette date,
le tribunal pourra décider la poursuite des activités, ce qui est peu
probable, ou la liquidation.
La Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) a été reconduite
dans ses fonctions d’administrateur provisoire de la société, qu’elle exerçait
déjà depuis le dépôt de la requête en sursis le 24 octobre. Le régulateur du
secteur financier va passer au crible la société et dira si elle a des chances
de survivre à la disparition du principal actionnaire de LSK.
Le 3 octobre dernier, la justice luxembourgeoise avait condamné en référé
le groupe LSK, sa filiale Assya et son principal actionnaire Thierry Leyne à
payer 2 millions d’euros à l’assureur Bâloise-Vie Luxembourg, qui réclamait
depuis juillet dernier le remboursement de titres du groupe LSK qui étaient
dans son portefeuille.
En septembre 2013, le Groupe Anatevka, immatriculé au Luxembourg, était
devenu LSK après que DSK ait été nommé à la tête de son conseil
d’administration. M. Strauss-Kahn a quitté la présidence de LSK trois jours
avant le suicide de son associé.
Interrogé sur son état d’esprit à trois mois du procès de l’affaire de
proxénétisme dite du Carlton, il se dit « serein », affirmant que « cette
histoire a été montée en épingle ». « J’ai bon espoir que le tribunal me rendra
justice en février », dit-il.
il/vp/jlb/bg

<org idsrc= »isin » value= »LU0834474271″>LSK – COMPAGNIE FINANCIERE LEYNE,
STRAUSS-KAHN & PARTNERS</org>

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